Lorsque l’on parle de géographie sacrée, on tombe très vite sur un terrain glissant, car qui dit sacrée, dit religion. C’est un sujet très vaste et très peu traité, et donc un champ d’investigation vierge où tout reste à faire. Il existe quelques sites sur internet en géographie sacrée, mais ils ne dépassent pas plus de quelque pages web. La géographie sacrée, c’est l’étude de l’implantation des monuments religieux en fonction du paysage, c’est à dire, des ruisseaux, des montagnes, des forêts, bref toute la nature environnante.
C’est un terrain glissant en ce sens qu’en plus de faire de la religion, on risque vite de glisser dans l’ésotérisme. Au début de mes recherches, j’ai fait comme tout le monde, je me suis mis à l’ésotérisme pour expliquer les choses. Puis j’ai dépassé ce stade d’écriture pour ne faire plus que de l’astronomie et de ne prendre dans les symboles tout ce qui était mythologique et explications pas trop ésotériques c’est-à-dire compréhensible du commun des mortels.
La Lorraine est un pays extraordinaire de tous les points de vue et où il règne bien des mystères. Le côté géographique bien évidemment ne manque pas de poser des questions aux scientifiques. Pour entrer doucement dans le monde de la géographie sacrée, il faut commencer par étudier la géographie, c’est-à-dire les reliefs de côtes, le climat Lorrain, le tracé des cours d’eau. Ensuite il faudra faire un peu d’histoire pour situer succinctement la région, savoir quel tribu gauloise nous étions, etc. Il est donc difficile d’écrire un livre sur la géographie sacrée sans cités les documents correspondant afin de remettre toutes les pièces du puzzle les unes avec les autres. Il m’a fallut du temps pour remettre en place un fil conducteur entre tous ces éléments.
Pour analyser le sacré on s’intéressera aux villes, aux Saints, aux légendes, aux noms de lieudit, aux ermites et le lieu de leur ermitage si il y en a eu, aux églises, aux patronymes, aux croix, aux statuts incrustées dans les mûrs, aux sources et ruisseaux tout ce qui touche de prêt ou de loin au sacré.
Et il faudra vérifier si des monographies sur les villes n’existerait pas déjà car ce sont souvent des mines de renseignements. C’est un travail qui nécessite d’utiliser des dictionnaires en tout genre, des encyclopédies, des atlas.
C’est aussi et surtout de la lecture de carte IGN et de cartes astronomiques. Et comme il faut vivre avec son temps, on utilisera des logiciels de simulations du ciel, des cd rom de mythologies.
samedi 15 décembre 2007
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