1 ) Les divinités principales gauloises:
- Teuth ou Teutah, le père du peuple ;
- Hésus ou Esus, à qui le chène était consacré ;
- Bélen, le soleil, qu'on invoquait dans les maladies ;
- Kamulus, le dieu de la guerre ;
- Nehalen ou Ardoïna, la lune qui présidait aux fontaines et aux lacs.
Etudier ces Dieu.
Retrouver les autres de moindre importance et locale à une cité.
Les gaulois, en reconnaissance de la protection qu'ils trouvaient dans les forêts, les plateaux, les plaines, les ajoutaient à la série de leurs divinités en remerciement de ce qu'ils leurs apportaient de bienfaisant.
2) Le pays des Leuques:
Sa vaste étendue était reproduite à peu près par l'ancienne circonscription du diocèse de Toul dont voici les cantons:
- Le Chaumontois ( Calvomontensis pagus ), qui se prolongeait depuis les montagnes des Vosges jusqu'à la jonction de la Meurthe et de la Moselle, au-dessous de Frouard c'est à dire au lieu dit "LA GUEULE D'ENFER" ;
- L'Ornois ( Odornensis pagus ), qui se glorifiait des villes de Grand et de Nasium (Naiz);
- Le Soulossois ( Solossensis pagus ), où se trouvait Solimariaca (Soulosse) et Neomagus (Neufchâteau) ;
- Les deux stations de Romain-sur-Meuse et Romain-aux-Bois ( Statio Romanorum ad nemora ) ;
- Le Saintois ( Sengentensis ou Segontensis pagus ), qui comprenait le pays de Vaudémont et une partie des arrondissements de Mirecourt et de Neufchâteau ;
- Le Portois, situé sur les rives de la Saône, vers Ameuvelle et Monthureux ;
- Le Bassigny qui s'étendait sur la Champagne, le Barrois et une portion de l'arrondissement de Neufchâteau.
L'étude de ces sept cantons en recherchant toutes les divinités que l'on pourra y trouver sous forme de forêts, de plaines et plateaux ainsi qu'en étudiant minutieusement leurs implantations géographiques nous apportera la solution de ce qu'il y avait avant la réalisation de la Sainte-Croix. Pour cela, il faudra étudier chaque Saint et ce qui fait qu'il a été appellé comme tel car bien des villes, des lieux dits en porteront le nom qui sera là pour christianiser chaque Dieu païen qui s'y cache, par là-même, chaque forêts, plaines et plateaux à effacer à jamais de la mémoire de l'humanité.
3) L'établissement du christianisme dans nos contrées:
La capital des Leukes, Toul, n'était pas seulement le chef-lieu d'une province ; elle était devenue une métropole chrétienne, et les rives du Vair avaient vu des martyrs sceller dans leur sang leur croyance à la religion nouvelle.
Il va falloir étudier la méthodologie appliquée à la christianisation de nos contrées, c'est à dire répondre aux questions:
- Qui ?
- Quand ?
- Pourquoi ?
- Comment ?
- Et combien de temps leur a-t-il fallu ?
4) La Lorraine monastique:
- Comment se sont-ils implantés ?
- Quel était le véritable but de tous ces ordres ?
5) La Sainte Croix de Lorraine:
- Comment est-elle architecturée ?
- Comment est-elle protégée et par qui ?
6) Que sont devenus les traces de ce travail pharaonique:
7) Qu'y avait-il avant ?
8) L’étude à réaliser :
Cette théorie nous ouvre des voix entièrement nouvelles pour l'archéologie Lorraine. Elle nous permet en effet de découvrir la position exacte de cités inconnues Leuques, Médiomatrices et Trévires ; de proposer une méthodologie similaire à ma démarche pour les étudier:
- Etudier les cartes IGN en les retournant dans tous les sens.
- Etudier avec un calque le temple correspondant, le tracer.
- Rechercher tous les lieux dits comme "Chaudron", "Fourneau", "Breuil", "Vreuil", "Prè du Breuil", "Le Grand Breuil", "Le Petit Breuil", "Le Chaufour", "le Brûlé", "Bois Brûlé", tout ce qui est "Feu", tout ce qui est en "Val", "Buttes", forme des hauteurs, sources (où elle prend naissance), carrefour...
- Il y a également d’autres nom de lieux dits que l’on retrouve un peu partout comme « Les Noires Terres » ou « Les Terres Noires » ; Le 27 Juillet 97, j’ai remarqué qu’au couchant, le Bois de Chanois au-dessus de Bouxières-aux-Dames était éclairé, or on retrouve un peu partout ce genre de nom de lieu dit « Le Chanois » ; de plus, si l’on regarde les chemins constituants ce bois mystérieux, on remarque qu’ils forment exactement l’alignement de triangles isocèles ! Qu’est-ce que cela veut-il dire ? On trouve un bois de chanois en-dessous à droite de Barisey-la-Cote ; un bois du Chanois au-dessus du Val de Passey...
- Un autre lieudit que l’on retrouve partout est le mot « Jard ». C’est peut être l’ancienne façon d’orthographier « Jarre ». On trouve notamment carte IGN 3316 o Colombey-les-Belles à 48° 30’ de Longitude et à 7,09 gr de Latitude le Bois du Grand Jard et le petit Jard. En regardant très rapidement le symbolisme de la Jarre, on comprend qu’il doit y avoir une source sacrée quelque part, que cela se rapporte au Graal. En observant le plateau présent à côté, on découvre une croix nommée Saint Remy ! Donc d’autres détails faisant partis sans doute du parcours initiatique Celte.
- Etudier les levants, zéniths, couchants, solstices...
- Ne pas sous-estimer les légendes.
- Appronfondir la géographie du lieu et faire un peu de géologie.
- Rechercher le plus de renseignements historiques possibles en piochant dans ce qui est connus, monographies, statistiques...
- Ne jamais perdre de vue la correspondance symbolique du système.
- Aller sur le terrain pour vérifier.
- Prendre des photos de vues d'avions, de vues panoramiques de lever, coucher du soleil...
- Digitaliser les images et graver le tout sur CD ROM.
- Réaliser une base de données sur les plateaux, buttes, collines avec toutes leurs spécifités.
- Noter précisément chaque point central d'un temple (Triangle).
- Il faut étudier tous les ermitages de la Lorraine et notamment ceux des Vosges mais non pas en regardant que leur histoire, mais bien en regardant où ils s’étaient implantés sur la croix des Vosges. Tout ce qui est ermite, mendiant etc, c’étaient les plus fanatiques du christianisme. C’est eux qui sont à la base du plus pénible travail dans cet affaire. Il ne faut tout de même pas me faire croire qu’un solide gaillard partait comme cela pour vivre tout seul comme un homme des bois uniquement parce qu’il recherchait l’illumination ! Ces gens là détenaient (-iennent encore) les secrets de la civilisation byzantine et des civilisations antérieurs ! Et ils recherchaient sans doute bien plus que l’illumination dans leur solitude.
- Nous pouvons également proposer une approche complétement différente de la Bible en regardant précisément les déplacements géographiques afin d'en retracer l'itinéraire précis en prenant pour centre la Colline de Sion. Il est, sans en douter, certain que les résultats comparés à la théorie de la Jérusalem Céleste risquent d'être surprenant.
- De comparer tous ces travaux avec les implantations géographiques des autres civilisations: Mayas, Grecs, Egyptiennes, Byzantines, etc... Les hauteurs Grecs, surtout, sont à étudier, car il est fort possible que l'on retrouve les mêmes particularités qu'en Lorraine !
- De retraduire dans le sens inverse un des romans les plus connus que nous ait léguée la civilisation Celtique: « Les Chevaliers de la Table Ronde » , car cette fantatisque épopée est encore une christianisation de la vérité païenne ! Il faut donc rechercher les symboles utilisés dans l’histoire et les replacer dans leur contexte, c’est-à-dire géographiquement tout en recherchant la spiritualité Celte qui s’y rapporte !
- Il y a également le Roman de Renard, Tristan et Iseult à étudier comme vu précédemment...
Une vie ne suffirait pas bien entendu pour se consacrer entièrement à tous ces travaux. Ils sont à la hauteur de ce qui a été réalisé par nos prédécesseurs.
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