samedi 15 décembre 2007

Les routes

Le christianisme s'est diffusé en suivant les grands axes de circulations tracés par les romains. Marcus Agrippa, fidèle compagnon d'Auguste, fut chargé de la cadastration (qui devait être orthonormée) et, par la même, de la création d'un réseau cohérent de routes:

La voie principale, venant de Lyon, devenu centre de la Gaule romaine, traverse la région selon un itinéraire sud-nord, passant par Solimariaca (Soulosse près de Neufchâteau), Tullum (Toul), Scarponna (Dieuliard), Divodurum (Metz), Augusta Trevirorum (Trêves), avant de gagner la vallée du Rhin à Mogontiacum (Mayence), Colonia Agrippinensium (Cologne) et, accessoirement, Bonna (Bonn). C'est l'axe vital du pays, sans cesse emprunté par les soldats et les marchands.



De Durocortorum (Reims), l'autre voie majeure rejoint Virodunum (Verdun), croise la précédente à Metz, principal noeud routier de la région, et atteint Argentorate (Strasbourg) par Vicus Bodatius (Vic-sur-Seille), Marosallum (Marsal), Decempagi (Tarquimpol), Pons Saravi (Sarrebourg) et Tres Tabernae (Saverne). Puis d'autres voies de moindre importance: Metz-Le Hérapel-Worms ; Sarrebourg-Le Donon, rejoignant vraisemblablement une route venant de Langres et se dirigeant vers Strasbourg ; Toul-Nassium (Naix-aux-Forges)- Caturiges (Bar-le-Duc) - Reims, voie qui irrigue la présence et les produits romains dans la partie occidentale de la cité des Leukes.

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