Description du Géant décrit par les montagnes d’Hérival :
* On retrouve un système similaire à celui des têtes qui sont à l’ouest de Nancy comme le plateau de Malzéville en forme de tête de loup. La tête de ce dieu est ouverte en deux par l’intermédiaire d’un Val que le D23 traverse de part en part. Au sommet on trouve l’église de Remiremont, certainement la position du Soleil à une des 3 stations au solstice d’hiver.
* L’oeil de cette tête observe l’axe solsticiale et les hauteurs du Bois de la Malpierre, des Hauts de Raon, Raon aux Bois, la Racine. La position de l’oeil est à gauche du Parmont, juste au-dessus de Charate, à une hauteur de 500 m.
* Le Parmont qui culmine à 600 m est situé sur le front de la tête du géant. On peut supposer qu’en ce lieu, la tête s’illumine grâce au soleil ou à la lune tel un lampadaire céleste. De là vient peut-être le symbolisme de la lampe quand on a du génie, de l’illumination ! Le Parmont est à l’emplacement d’une chambre du soleil, une chambre solsticiale d’hiver ! Cette chambre est une pierre philosophale et elle tombe bien du front de lucifer à l’emplacement de l’église de Remiremont. Cette déduction s’obtient avec supperposition de la grille du parcours du soleil tout au long d’une année qu’est la Jérusalem Céleste.
* Le nez correspond à Charate, Saint Jean du Hasard, la Demoiselle et le Pré du Renard. A la racine du nez on trouve l’étang du Renard et une source qui en coule. Au bout du nez on trouve Ribeaugoutte, la goutte du nez !
* La bouche semble souffler au lieu dit la Schma (comme l’éternuement atschma !)
* Le Menton est le Bambois. La tête du Champ carré, juste au-dessus d’Hérival, décrit la forme d’une barbe.
* Tout le derrière de la tête avec le bois de Corroy, bois du Sapenois, correspond au cerveau...
* Le dieu possède en plus des autres têtes, une colonne vertébrale gigantesque en forme de serpent. La racine de la colonne vertébrale se trouve à la Croix Notre Dame, anciennement Croix Théot, lieu d’observation du lever des Trois Soleils le jour de la Trinité.
* La colonne vertébrale est parcourue par la rivière de la Combeauté, ce sont les montagnes à gauche du Val-d’Ajol. Elle se termine par Fougerolles-le-Château où se trouve le lieudit « le Bout » ! L’angle du Val-d’Ajol est de 30° par rapport à l’axe de l’Est, idem pour le Val d’Hérival.
* On trouve les ruisseaux de la Goutte de la Folie, Goutte de Germandre, lieuxdits qui laissent sous-entendre la présence d’une Goutte donc d’une strophoïde, courbe autour de laquelle tourne le soleil tout au long d’une année, ce qui est tout-à-fait prévisible en ce lieu extrême !
* Ces Gouttes donnent naissance à la Combeauté dans le coup de la tête du dieu, elles donnent donc la Parole.
* A l’extrémité de la queue de la colonne vertébrale, il y a un bâton dont la courbe est décrite par le relief du bois de Lancerand (toponymie qui fait immédiatement penser à Lancelot !). L’extrémité du bas se trouve à Fougerolles au lieudit le Pont 336 m, puis il suit les hauteurs de Moulin-Dormoy 350 m, Lauvrey 337 m, le Haut de la Beuille, le Gris 380 m.
Recherche du nom du dieu correspondant au Géant du Parmont :
On retrouve dans la description de ce dieu tous les attributs d’Hermès. Mais est-ce vraiment Hermès ? Un début de réponse se trouve peut-être dans la toponymie avec Mollière d’Amont et Girmont d’Amont. Comment ne pas penser au Dieu Amon de l’Egypte ancienne ? En effet, le tout premier être dans les Eaux primordiales fut Amon qui, sous la forme d’un serpent, fertilisa l’oeuf cosmique façonné par les autres membres de l’Ogdoade (les forces du Chaos). Dans un autre mythe, Amon, sous la forme d’une oie, pondit l’oeuf cosmique d’où sortit la vie. On a vu que le géant du Parmont était situé au solstice d’hiver, ce qui nous ramène bien au chaos, à la mort. L’oie qui pont l’oeuf correspond à la fin de l’hiver, à l’arrivée du printemps. Car, à l’équinoxe de printemps, le lever du soleil donne véritablement l’impression d’être un jaune d’oeuf. On en conclue évidemment que c’est le soleil qui est l’oeuf cosmique. Mais pourquoi Amon se change-t-il en oie ?
L’oie devenue de nos jours symbole de la fidélité conjugale était, au commencement, un signal, un message pour faire comprendre à une jeune fille choisie par un jeune homme qu’elle devait, devant le présent d’une oie qui lui était fait, mettre un terme aux résistances de la pudeur sexuelle, à l’exemple de ces animaux sauvages au début du printemps !
En égypte, l’avénement d’un nouveau roi était annoncé par un lâcher de quatre oies sauvages aux quatre coins de l’horizon :
Hâte-toi, disait-on, vers le Sud et dis aux dieux du Sud que le pharaon un tel a pris la Double Couronne.
Or, on trouve bien le Breuil de l’anneau juste en-dessous du bois de Bellechaume, à proximité de la Chapelle Beauregard. L’anneau fait bien-entendu appel au symbolisme du cercle qui lui fait intervenir celui de la couronne. Il reste à trouver encore beaucoup de chose notamment sur la fonction de cette anneau en hiver, en cet endroit !
On remarque sur une plaque de bronze d’Amon-Ré les symboles de la vie et du pouvoir que sont le bâton et la croix Ansée (avec une goutte pour la tenir, et il y a bien une goutte présente à Hérival, on a vu qu’il s’agissait d’une strophoïde ! ).
Tout cela pour enfin arriver à la conclusion que ce dieu est peut-être Amon-Ré et qu’Amon-Ré semble avoir les attributs d’Hermès (Hermès à une goutte au nez car il a un bâton dedans ! cf. dossier Lyre/Hermès)... donc que tout porte à croire qu’il s’agit bien d’Hermès !
La Combeauté, qui a surgi au milieu d’un pré, d’une source limpide, à la Croisette d’Hérival, quelque 2 kilomètres en amont, un peu au-dessous de la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Mer du Nord et celui de la Méditerranée, est encore, à Hérival, un ruisseau bondissant joyeusement entre les rochers. Mais son débit s’augmente peu à peu par l’apport des eaux de multiples ruisselets ou « Gouttes » qui, des sommets environnants, descendent en cascades bruyantes et convergent vers le fond de la vallée. A droite, ce sont la « Goutte Germandre » et le ruisseau de la « Folie » ; à gauche, la « Goutte des Vieilles Abbayes », la source des Tanchottes et le « Rupt de Grange », en attendant que, plus en aval, le ruisseau du Géhard vienne, au Breuil, doubler presque le volume des eaux de la petite rivière.
La vallée orientée d’Est en Ouest, descend rapidement vers le Breuil par un étroit goulet ; alors, elle s’élargit entre les montagnes du Layol et de la Vêche, se resserre de nouveau à la Vallée des Roches, enfin, s’étend largement à Fayemont vers le Val d’Ajol. L’altitude est, à la source de la Combeauté, de 680 mètres environ ; à Hérival, elle n’est plus que de 552 mètres ; par contre, les sommets environnants s’élèvent jusqu’à 734 mètres à la « Tête des Mozels », au sud, et à 724 mètres à la Croix Notre-Dame, au nord.
Hérival est entouré de tous côtés par la forêt, donnée au fondateur par les Dames de Remiremont et devenue domaniale depuis la Révolution. C’est l’une des plus belles des Vosges, car le sapin y trouve un terrain de choix pour sa croissance ; le sous-sol est formé de grès rouge et de grès vosgien ou grès bigarré, avec quelques éléments de calcaire oolithique. Les conditions d’exploitation permettent aux arbres de se développer au maximum : division de la superficie de la forêt en quatre parcelles à peu près égales, dont chacune est affectée pendant 36, à la régénération, et pendant les 108 années suivantes à l’amélioration. On passe tous les 10 ans dans chaque parcelle pour les faire éclaircires.
Des routes et des chemins d’exploitation, mais aussi des sentiers touristiques sillonnent la forêt, du Breuil à la Croisette d’Hérival et du Peutet au Girmont ; presque toutes les routes sont praticables aux automobiles ; toutefois, quelques-unes, dépendent du Service des Eaux et Forêts, sont interdites aux particuliers durant le transport des bois.
Du Val d’Ajol, on accède au Breuil par la route départementale de Luxeuil à Remiremont ; à la sortie de Fayemont, cette route traverse la pittoresque Vallée des Roches, entre deux pentes boisées rapides, qui lui laissent tout juste un passage à côté de la rivière ; puis elle escalade le Layol, permettant une vue plongeante sur la vallée de la Combeauté, les scieries du Bas d’Hérival, Lalouette et, à droite, la belle forêt communale de la Vêche. Après le virage du Layol, une route communale plus étroite et sinueuse, au flanc de la montagne, aboutit à la maison forestière et à la scierie du Breuil.
Au sortir de la Vallée des Roches, on peut aussi longer la rive gauche de la Combeauté, par le chemin de la Vèche, presque toujours sous bois, mais fort étroit.
De plombières, le chemin le plus court est la route des Scieries, qui rejoint la route de Luxeuil à Remiremont au Haut du Seu, entre le Peutet et le Layol ; on descend jusqu’au virage d’où part la route du Breuil et d’Hérival. Par le Val d’Ajol, le parcours est beaucoup plus long.
Arrivé au Breuil, le voyageur a le choix entre deux chemins pour gagner Hérival : à gauche, c’est un chemin vicinal qui s’engage dans la forêt, longe la Combeauté et débouche brusquement sur les ruines de la scierie et l’étang d’Hérival avec, à l’arrière-plan, le bâtiment de grès rose dit : l’Ancien Prieuré. A droite, le chemin des Tanchottes, propriété des Eaux et Forêts, continue le chemin de la Vêche et passe par un agréable sous-bois. Il fait longer, à droite, un bassin affecté à l’élevage des alevins de truites, puis, plus loin, à gauche, les deux étangs limpides des Tanchottes. Si l’on monte à pied dans la forêt, en suivant le ruisseau d’alimentation des étangs, on peut voir la Fontaine, c’est-à-dire la source des Tanchottes sourdre entre des roches de grès rose, au milieu d’une végétation de joncs et d’herbes aquatiques, dominée par les hauts sapins. Au-delà des étangs, le chemin, après avoir parcouru une cinquantaine de mètres, fait un coude brusque sur la gauche et longe l’étang et la scierie d’Hérival, pour rejoindre la route du Breuil.
Mais les fervents de la marche à pied peuvent parvenir à Hérival par le Ban Nord. Ils prendront alors, au-dessus de la logette forestière du Breuil, le Sentier des Gardes, qui monte dans la forêt et permet d’en admirer les curiosités. A gauche, c’est la « Roche fendue », peu éloignée ; on y parvient en escaladant les rochers : elle a à peu près 8 mètres de largeur et 6 mètres de hauteur et présente une fente d’environ 80 centimètres. A quelque mètres au-dessous, un trou dans les rochers forme une glacière naturelle qui peut encore renfermer de la glace à la fin du mois de juillet. A 100 mètres plus loin, sur la droite du sentier, c’est le Trou du Vent, qui est une sorte de conduit souterrain entre les racines d’un sapin, et dont on dit que la fumée d’un feu allumé à l’entrée disparaît sans laisser voir où elle est attirée. Enfin, du même côté droit du sentier, la Lôge des Vaches rappelle les temps troublés de la Guerre de Trente Ans et la Révolution : c’est un enfoncement assez profond, peut-être l’emplacement d’une ancienne carrière qui fut utilisée pour la construction du monastère ; les paysans des environs vinrent s’y mettre à l’abri des pillards et cacher leur bétail.
dimanche 16 décembre 2007
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