Un pèlerinage m’a ensuite interpellé dans le même livre. C’est l’interprétation de ce pèlerinage qui m’a permis de comprendre qu’il réalisait dans le paysage le dessin d’une forme géométrique très précise.
RAON L'ETAPE (Vosges):
Baccarat: 10 km, Saint-dié: 15 km
L'étape de Raon
Raon-l'Etape fut effectivement une étape d'un ancien pèlerinage qui a duré jusqu'aux abords de notre ère. Les grandes voies vont d'est en ouest, suivant la course du soleil, tout comme le géant Gargantua ou le mythique cheval Bayard. La voie initiatique la plus connue est sans doute celle de Saint-Jacques-de-Compostelle, très ancienne voie qui fut reprise par les chrétiens. Mais d'autres voies ont existé. L'une allait du Mont Sainte-Odile, en Alsace, jusqu'à la point du Finistère. Cette voie, jalonnée de sites mégalithiques, suit le 48e parallèle terrestre. Pour nos régions, elle passe, partant du Mont-Sainte-Odile, par le Champ-de-Feu, le menhir de la Pierre Piquée, Raon-l'Etape, Balmont, Vaudigny, Sion-Vaudémont, Domrémy-la-Pucelle et Vaudeville.
1: Mont Sainte-Odile
Abbaye que fonda au VII e s. sainte Odile, patronne de l’Alsace, sur le mont qui porte son nom, et qui est un important lieu de pèlerinage. L’église a été reconstruite au XVII e s.
Sainte-Odile:
Ancienne cense, ban d'Etival. Sainte-Odile était autrefois un monastère de filles de l'ordre des Prémontré ; il était environné de fossés. Vers la fin du siècle dernier, l'église subsistait encore, et était fréquentée par les pèlerins à certaines fêtes de l'année ; le curé d'Etival y allait en procession, suivi de ses paroissiens, pour y dire la messe. Mais le monastère était déjà détruit et il n'en restait que ruines ; les champs environnants portaient encore le nom de fins des Dames.
Massif des Vosges: Un haut-lieu vibratoire. (attention à ce texte très ésotérique qui n’est pas de moi et qui porte plus qu’a discussion, notons le triangle que forment les buttes et laissons de côté les ovni)
Cette zone particulière dénommée Triangle sacré, a pour angles les points formés par le Donon, le Mont Sainte-Odile d'Alsace et le Champ-du-Feu. Les géobiologistes Legrais et Altenbach, travaillant sur ce site, ont mis en évidence tout un circuit d'énergie magnétique particulier qui passe par ce haut-lieu vibratoire. Un courant rellie le Grand Ballon au Champ-du-Feu, c'est un courant bénéfique produit par les polarités positives et négatives de ces deux montagnes. Le circuit d'énergie circule entre les trois sommets selon le sens des aiguilles d'une montre. Passant par le centre du plateau du Champ-du-Feu, l'axe magnétique traverse le bois de Wilderbach et la partie sud du village du même nom. Puis le courant rejoint Framont par la partie ouest de Fréconrupt, Grandfontaine et la montagne sacrée du Donon. Du sommet du Donon, il traverse le bois de Blanche-Fontaine, le nord de Schirmeck, puis traverse les forêts jusqu'à l'ancienne Chapelle des Rochers du Mont Saint-Odile. De ce haut-lieu sacré, la bande énergétique passe au sud des ruines du château de Birkenfels au nord du Hohwald, et enfin rejoint la montagne magico-sacrée du Champ-du-Feu. Selon les géobiologistes G. Altenbach et B. Legrais, comme tous les lieux d'énergie bénéfique, la zone du Triangle Sacré favorise la santé et le bien-être, recharge les énergies vitales des êtres qui y séjournent. Dans ces endroits, une interférence entre les ondes telluriques issues du centre de la Terre et les ondes cosmiques venues de l'espace, crée des lieux où l'on peut bénéficier de ce magnétisme cosmo-téllurique pour se régénérer, mais aussi pour guérir. Comme les ondes nocives (ou rayonnements nocifs) proviennent d'un déséquilibre cosmo-tellurique, les endroits équilibrés produisent des ondes bénéfiques. Cette science de la géobiologie était connue autrefois sous le nom de géomancie: en implantant des mégalithes (dolmens, menhirs...) les initiés favorisaient ou rétablissaient l'équilibre cosmo-tellurique perturbé pour engendrer des ondes bénéfiques. Les chercheurs d'avant-garde prétendent que cela permettrait, entre autre, d'amplifier les facultés paranormales, de communiquer à distance, d'accèder à une autre dimension, de pratiquer la téléportation, etc. Si de telles applications peuvent paraître exagérées, ce qui est certain c'est qu'un séjour en de tels lieux (Triangle Sacré, Donon, Champ-du-Feu, Mont Sainte-Odile, Sion, Domrémy, Lac de la Maix...) peut apporter au visiteur une profonde détente, le bien-être, une paix sereine, l'harmonie vibratoire, une régénération de l'organisme, une amélioration de l'état de santé... Ces lieux favorisent aussi le degré de vitalité, le degré de réceptivité, le taux vibratoire personnel, l'évolution spirituelle, l'ouverture d'esprit ; voire les capacités dites paranormales ou la foi. Il ne faut pas oublier que ces lieux sacrés ont été, et certains le sont encore, des lieux d'initiation où le futur initié s'imprégnait des énergies cosmo-telluriques pour élever son taux vibratoire et débloquer ses facultés parapsychologiques de manière à lui permettre de percevoir et ressentir certaines subtilités et phénomènes, et communiquer ainsi avec les forces cosmiques et telluriques. Les circuits initiatiques empruntent d'ailleurs les points forts du magnétisme terrestre. Des chercheurs ont constaté que les oiseaux migrateurs se dirigeaient d'après ce magnétisme terrestre et certaines statistiques démontrent que les trajectoires d'O.V.N.I. coïncident avec des axes magnétiques, à croire que les visiteurs de la quatrième dimension arrivent à nous par le canal des points forts du réseau magnétique.
2: Raon l'Etape
(RAVON-LA-TAPE, RAVON)
Petite ville de l’ancien duché de Lorraine, sur les rivières de Plaine et de Meurthe, au pied de la côte du Château et du versant des montagnes des Vosges, routes royale n° 59 de Nancy à Schelestadt et départementales n° 16 de Rambervillers à Strasbourg ; à 45 kilom. d’Epinal, 20 de St-Dié, chef-lieu de l’arrond. Raon est le chef-lieu d’un canton, d’une justice de paix et d’une cure ; il y a recettes des contributions directes et indirectes, bureau d’enregistrement, un notaire, deux huissiers, brigade de gendarmerie à cheval, relais et bureau de poste.
Pop: 3542 hab., 527 mais. et 54 dans les hameaux, 885 mén., 230 élect. cens., 23 cons. mun. Quatre écoles communales, dont une au hameau de la Trouche, comprenant 377 garçons et 252 filles ; une salle d’asile, 160 garçons, 160 filles. Bureau de bienfaisance dont les revenus sont de 4611 fr. Surf. territ.: 1617 hect. ; 426 en terres lab., 236 en prés, 774 en bois, 32 en jardins, vergers et chènevières. Peu de grains et de foin, pommes de terre. Trois moulins à grains. Entrepôt de sel. Commerce très-considérable de bois et de planches, ainsi que de grains amenés par les cultivateurs des départements voisins ; il se fait également un très grand commerce de bétail et de porcs. Halle au blé, marché aux porcs couvert. Foire, le 1er samedi de février et le 4e samedi d’octobre. Marchés considérables tous les samedis.
- Ecarts: Chavré, la Trouche, hameaux ; Bossely, le Faye, fermes ; Bouquot, le Buron, les Grands-Moulins, moulins. Le clocher de Raon est à 324 mètres au-dessus du niveau de la mer, et le signal à 424.
- Anc. pop: 1710, 194 hab., 51 gar. ; an XII, 2547 hab. ; 1830, 3310.
- Anc. div: 1594, bail. de Nancy, prév. et châtellenie de St.-Dié ; 1710, bail. de St.-Dié ; 1751, bail. et maît. de la même ville, cout. de Lorraine ; 1790 chef-lieu de canton, dist. de St.-Dié.
- Spir.: Doy. de Salm, dio. de Toul ; év. de St.-Dié.
Le mot Raon, Ravon ou Ravine (de Rava ou Roua) signifie le confluent de deux ruisseaux ou de deux rivières: Raon-L’Etape est au confluent de la rivière de Plaine et de la Meurthe. Anciennement, la route de Lorraine en Alsace ne passait point par cette ville, les chemins étant impraticables à cause des eaux et des marais ; on longeait la montagne au-dessus de laquelle fut bâti le château de Beauregard, et on tombait à Veizeval par la gorge de Colroy, et, delà, en suivant la rivière de Plaine, on allait passer au pied du Donon, puis à Schirmeck, et on gagnait l’Alsace. (ou inversement !) Près de Veizeval, était un lieu nommé Rua, où l’on avait établi une Tape ou hôtellerie pour les voyageurs. Telle fut, au dire des historiens, l’origine de Raon-l’Etape, anciennement Raon-la-Tape. En 1279, le duc Ferry III, ayant jugé ce lieu convenable y bâtir un ville, et voulant fortifier le château de Beauregard (alors Belruart) commencé sur la hauteur qui domine le vallon, demanda à l’abbé et aux religieux de Moyenmoutier de l’associer dans la moitié des bans de Raon et Veizeval, ce qui fut agréé, l’abbé se réservant, à lui et à ses successeurs, « la cour franche, les vallées et les plaines, toutes les dîmes, le droit de patronage, l’hôpital du lieu et les droits spirituels. » (La charte passée entre le duc et l’abbaye de Moyenmoutier est imprimée en entier dans l’Histoire de St.-Dié, par M. Gravier.) En 1367, il y avait déjà des seigneurs de Raon: l’un d’eux, nommé Jean, engagea à Jean, comte de Salm, tout ce qu’il avait dans cette ville.
En 1472, le duc Nicolas fonda, près de Raon, un couvent de Cordeliers, qui furent remplacés, pendant quelque temps, par des Récollets, puis rentrèrent dans leur monastère. Ce couvent était placé, comme Raon, sous la juridiction spirituelle de l’abbaye de Moyenmoutier. Il est converti aujourd’hui en habitations particulières. Quant à l’hôpital, dont l’établissement était prescrit par la Charte de fondation de Raon, il ne fut établi, dit Durival, qu’au commencement du XVe siècle, par Marguerite, femme de Jean de Mandres. Il y avait aussi, sur le ban de Raon, l’ermitage de St.-Léger.
Le 13 juillet 1654, les flancs d’une montagne située au nord de l’abbaye de Senones, s’ouvrirent tout-à-coup et il en sortit une masse d’eau épouvantable. Raon faillit être emporté ; plusieurs personnes y périrent.
Nous lisons dans l’Etat du Domaine: appartenait au roi un droit de passage sur tous les vins passant par Raon en venant d’Allemagne, et de ceux passant par le comté de Salins, Colroy, Saint Dié. Le droit de petit passage se levant sur toutes les marchandises passant par Raon, était de deux sous par char, un sou par charrette, deux deniers par cheval chargé. Mais si les marchandises se vendaient à Raon, elles ne payaient qu’un droit de vente ainsi réparti: le char un gros, la charette deux blancs, le cheval deux deniers. Il y avait aussi un droit sur les grains, le bois, les bestiaux et sur tous les objets de consommation.
La communauté de Raon devait dix francs par an, monnaie de Lorraine, pour droit de hallage, à condition par elle « de faire élever et bastir la halle dudit lieu en sorte que le dessous puisse servir à recevoir les merciers et autres marchands pour exposer leurs denrées et marchandises les jours de foires et marchés dudit Raon et de faire bastir une chambre propre pour y administrer la justice et en outre de payer chaque année à perpétuité, au terme St.-Martin d’hiver, la somme de cent francs, moitié au Roi, moitié à l’abbé de Moyenmoutier, moyennant quoi il est permis à ladite communauté de Raon, de prendre et lever un blanc par chacun resal de blé qui avaient été descheues et vendus en ladite halle. » (1617).
Chaque Boulanger devait, pour le droit de cuire du pain dans son four, dix gros par an. Le droit de taverne était de dix francs. Appartenait au Roi le droit de lever des pales et vieux drapeaux dans toute l’étendue des offices de Raon et de St.-Dié, c’est-à-dire que celui qui en était fermier pouvait seul lever tous les vieux linges pour les vendre aux papetiers. Les bourgeois de Raon pouvaient cuire du pain dans les fours de leurs maisons, moyennant une redevance annuelle de 5 gros.(Etat.)
La ville de Raon était entourée de fossés et d’une muraille fort solide, flanquée de quatre tours. Il reste encore deux bases de ces tours et quelques débris des murailles, sur lesquels se sont élevées des maisons particulières. Il y a douze ans environ, le feu a consumé une maison dont la construction annonçait une haute antiquité. Les fenêtres et les portes étaient ornées de statuettes et de têtes de différentes espèces ; on l’appelait le Louvre: cette maison servait de pied-à-terre aux ducs de Lorraine, et on prétend que Louis XIV y a couché.
On remarque, incrustée dans le mur d’un jardin, une pierre de 50 centimètres carrés sur laquelle sont sculptés une cuirasse, un casque, un carquois, etc., elle faisait autrefois partie d’un trottoir de la Grande-Rue ; on lui attribue une origine romaine.
L’église de Raon a été reconstruite, en 1833, d’après les plans de M. Grillot, architecte à Epinal.
Les armes de Raon étaient: de gueulles, à la rose d’argent, boutonnée d’or.
La voie romaine qui allait de Langres à Strasbourg, passait derrière Raon et suivait la rive gauche de la rivière de Plaine.
Le château de Beauregard (Belruart, Bérouart, Belresuuart), dont nous avons précédemment parlé, et qu’on croit avoir existé du temps des Romains, fut commencé, ou plutôt rétabli, vers 1114, par un seigneur nommé Othon qui, par ordre de l’Empereur, fut contraint à le laisser inachevé. Le duc Ferry le termina, et le fortifia « pour mettre les passants à contribution » et aussi pour se défendre contre les châteaux de Deneuvre et de Baccarat, appartenant au comte de Blâmont et à l’évêque de Metz. En 1345, Adémare, évêque de cette ville, assiégea le château de Beauregard ; mais les bourgeois de Raon le défendirent avec intrépidité et repoussèrent les troupes du prélat. Ce château, qui existait encore en 1525, fut ruiné en 1636 ; il n’en reste plus rien aujourd’hui.
3: Balmont
4: Vaudigny
5: Sion
SION (Meurthe & Moselle):
Nancy : 30 km , Vézelise : 6 km.
SION (SEMITA SIONNA SION):
Hameau, à 1 kilom. N.-E. de Saxon, sur une montagne ayant près de 150 mètres de hauteur. Dans des titres de XIe siècle, il est déjà question de l'église de ce lieu (ecclesia Semitensis). Au XIVe siècle, cette église était célèbre, et l'on y voyait venir de nombreux pèlerins. En 1396, Ferry, comte de Vaudémont, y institua une confrérie en l'honneur de l'assomption de Notre-Dame, dont on ne pouvait faire partie sans être gentilhomme ou franc-bourgeois. Charles IV y fonda, en 1627, un couvent de Tiercelins, qu'il fit bâtir auprès de l'ancienne église, pour confesser les pélerins qui venaient honorer la Ste.-Vierge, et il donna des biens considérables à ces religieux ; ceux-ci firent presque entièrement rebâtir l'église à neuf, en 1742 elle servait de paroisse. On y vénérait, depuis des siècles, une image miraculeuse de la Vierge. Le P. Vincent, tiercelin, et après lui, le P. Ange Trouillot ont raconté l'histoire et les miracles attribués à cette sainte image. On prétend que Sion était autrefois une ville considérable, ce qu'atteste la découverte d'un grand nombre de fondations, d'aqueducs, de canaux, de tombeaux, de débris de chapitaux et de colonnes, dont quelques-uns revêtus d'inscriptions, de fragments de vases en terre rouge sigillée, des statuettes en terre cuite, et d'autres débris d'antiquités. Les Gaulois et les Romains, dit M. Beaulieu, y eurent des ateliers monétaires. Rosmerte, divinité des Leukes, qui présidait aux foires, y était l'objet d'un culte particulier, conjointement avec Mercure, et le pèlerinage à Sion, qui subsiste encore, et dont l'origine remonte aux temps les plus reculés, a succédé peut-être aux fêtes que les Gallo-Romains célébraient en l'honneur de la déesse. On rencontre une prodigieuse quantité de médailles sur le mont de Sion et aux environs: elles appartiennent, pour la plupart, aux Leukes et aux Romains ; on y a trouvé aussi quelques pièces nîmoises ; mais les sculptures y sont rares. La position de Sion, considérée sous le rapport stratégique , se composait de deux points fortifiés qui occupaient les extrémités d'un plateau en forme de croissant, et de la surface duquel on découvre une immense étendue de pays ; d'autres ouvrages avancés s'y rattachaient encore et formaient un système de défense régulier.
On a découvert dernièrement à Sion un appartement octogone assez bien conservé, et près de cette construction, quarante pièces de monnaies romaines d'Auguste, de Domitien, d'Adrien, des Antonin, des Gratiens et deux Faustine, et enfin une chevalière en argent.
Les abbés Baillard ont fondé à Sion une école normale de frères-instituteurs. Cet établissement, qui ne date que de quelques années, est en voie de progrès, grâce au zèle et aux lumières de ses fondateurs.
6: Domrémy
7: Vaudeville
(VAUDEVILLA, VAUDEVILLE-LEZ-LONGCHAMP)
Village de l’ancien duché de Lorraine, dans une plaine, sur un ruisseau dit le Ru-Munier ; à 9 kilom. d’Epinal, chef-lieu de l’arrond. et du canton. Ann. de Longchamp.
Pop: 193 hab., 40 mais., 44 mén., 30 élect. cens., 10 cons. mun. Ecole commune aux deux sexes, 34 élèves. surf. territ.: 320 hect. ; 161 en terres lab., 56 en prés, 83 en bois, 8 en jardins, vergers et chènevières. Blé, seigle, avoine, sarrasin. Lettres par Epinal.
- Anc. pop.: 1710, 5 hab., 18 gar. ; an XII, 147 hab. ; 1830, 181.
- Anc. div.: 1594 et 1710, bail. d’Epinal ; 1751, bail. et maît. de la même ville, cout. de Lorraine ; 1790 ; dist. d’Epinal, canton de Longchamp.
- Spir.: Ann. de Longchamp, doy. d’Epinal, dio. de Toul ; év. de St.-Dié.
Il n’y avait anciennement à Vaudeville qu’une chapelle à laquelle on avait uni, en 1630, celles de Saint-Nicolas et de Saint-Christophe de Fontenay et celle de Sainte-Barbe et Dignonville, à charge d’y dire la messe les fêtes et dimanches et d’y faire toutes les fonctions pastorales.
8: Domblain
9: Louze
10: Apremont
11: Pierrefitte
12: Chartres
Ch.-l. d’Eure-et-Loire, sur la rive gauche de l’Eure, cap. de la Beauce ; 41 850 hab., aggl. 72000 h. (Chartrains). Grand marché au blé et centre agricole. Industrie mécaniques (matériel agricole), électroniques, chimiques et pharmaceutiques. Centre de pèlerinage. Tourisme. - HIST. Chartres doit son nom aux Carnutes, dont elle est l’ancienne capitale. Erigée en comté au X e s, la ville fut intégrée au domaine royal en 1286. François I er en fit un duché (1528), que Louis XIV devait donner en apanage à son frère, Philippe d’Orléans. Jusqu’à Louis-Philippe, les fils aînés de la maison d’Orléans portèrent le titre de duc de Chartres. - ARTS. La ville conserve de son passé des églises romaines (Saint-Brice, XI e s. ; Saint-André XII e s.), gothique (Saint Pierre) et Renaissance (Saint-Aignan, à partir du XVI e s.) et de belles maisons anciennes. Sa cathédrale, reconstruite par étape (à partir du XII e s.) après un incendie, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art gothique ; le « Portail royal » (v. 1150), situé sur la façade occidentale, et les vitraux (env. 2000 m2) comptent parmi les plus beaux ensembles de l’art médiéval.
13: La Loupe
14: Alençon
h.-l. du dép. de l’Orne, sur la Sarthe, entouré de collines boisées, dans la « campagne d’Alençon » ; 31 139 h. (Alençonnais). Centre commercial et industriel : constructions mécaniques et électriques, céramiques, imprimerie, articles ménagers, alimentation, textiles et dentelles dites point d’Alençon. - HIST. Alençon, qui était déjà une petite bourgade à l’époque gallo-romaine, devint la capitale du comté d’Alençon, transformé en duché en 1414, et rattaché à la couronne de France en 1546. - ART. Eglise Notre-Dame (XV e - XVIII e), célèbre pour son portail et ses vitraux du XVI e s. ; église Saint-Léonard en gothique flamboyant (XV e - XVI e) ; hôtels anciens, maison d’Ozé du XV e s. ; musée.
15: Zone à mégalithes
16: Le Hon
17: Landerneau
Ch. L. cant. du dep. du Finistère, arr. de Brest, sur l’Elorn, qui se transforme là en estuaire, à l’origine duquel est le port maritime. 8497 hab. (15035 hab en 1996) stat. du chem. de fer de Paris à Brest, embranchement sur Savenay, tête de ligne du chem. de fer de Landernau à Plouneour-Crez. Hospice, collège, prison, maison centrale de force et de correction, vice-consulats. Siège d’industries importantes (la filature de Traon-Elorn de la société linière du Finistère a été abandonnée) : fabrique de bougies stéariques, tannerie, fabrique de savon, de chaux, d’engrais, fonderie de fer, raffinerie de soude de varech, scieries, minoterie, construction de bâteaux, de machines agricoles, brasseries, etc. Le mouvement maritime du port est d’environ 500 navires, avec 16000 tonnes de marchandises à l’entrée et 8000 à la sortie. Les importations consistent en engrais marins, houille et fer d’angleterre, bois de construction du Nord, plantes textiles, vin, sel, blé de Russie, peaux. L’exportation consiste en grains de farines, fil, toile, bois de chauffage, bougies.
Landernau était, au temps d’Alexandre Sèvères (230) une mansion sur la route de Carhoix à Brest. Un ermite, Saint Ernoc, y avait fondé un monastère au VIIe siècle. Cette ville devint, après le XI e siècle, la capitale du Léon. Du Guesclin y avait établie en 1373 une garnison Française ; mais en 1375, le duc de Bretagne, avec l’aide des Anglais, la fit passer au fil de l’épée. La ville fut pillée au XVI e siècle par tous les partis, ainsi que par le bandit Fontenelle, en 1392. Landernau est aujourd’hui une cité fort paisible, et c’est un dicton ironique que celui passe en proverbe : « Il y aura du bruit dans Landernau ! »
C’est au commencement du XVI e siècle que Jacques, vicomte de Rohan, fit construire le pont de Landernau avec le moulin Féodal qu’il supporte en son milieu, et que l’on y voit encore ainsi que sa double ligne d’anciennes maisons : sur l’une d’elles, celle de la sénéchaussée : on lit la date 1518. Curieuse église de Saint Thomas de Canterbury, du XVI e siècle, tour de 1607. L’église Saint Houardon (1589 - 1604) a été reconstruite de nos jours sur un autre emplacement. Couvent et église des Ursulines, transformé en prison. Hotel de ville de 1750. Camp de Gourel-ar-Chastel. Promenade des quais. Les armes de Landernau sont :
D’azur, à un vausseau de guerre, équipé, d’or, ayant au pavillon de poupe les armes de Rohan, au pavillon du grand mât les armes de Bretagne, au pavillon du mât de misaine les armes de Léon.
18: Saint-Renan
samedi 15 décembre 2007
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