dimanche 16 décembre 2007

Liste d'Ermites de la 3 ième Vague

NOMS ERMITAGES

Frère Mathieu Gondreville
Joseph Thouvenel Urville
Nicolas Vouillemont Urville
Noël Brenel Sartes
Charles Cravoisier Sartes
Jean Jaunel Sartes
Charles Huin Sartes
Poirsion Sartes
Pierre Laurent Sartes
Gaspard Monot Sartes
Nicolas Habard Pompierre
Claude Husson Pompierre
Martin Galté Pompierre
Frère Euloge Dompaire
3 Frère Mathieu Gendreville
Nicolas Gérard Archettes

Hugues de St François Archettes
Ignace Bavard Archettes
Frère Isidore Archettes
Arsène de Ste Croix Archettes
Jean Gigonet Archettes
Jean Arnould Archettes
Michel Petitjean Attigny
Urbain Perrin Viéville
Louis Figuet Fontenoy
Frère Arsène Fontenoy
Frère Fortuné Fonteny
Roger Mathieu Chèvreroche
François de la Croix Chèvreroche
Dominique Menu Chèvreroche
Jacques Jacquot Chèvreroche
Hilarion Chèvreroche

Agathon Chèvreroche
Joseph le Flin Chèvreroche
Nicolas Harmant Chèvreroche
Cardinal de Retz Chèvreroche
Frère Etienne Moussey
Antoine Jouin Longemer
Florent Longemer
P. Henrion Langley
Jamerais Duval Rozières
J.B. Michaut Rozières
Frère Fiacre Rozières
Frère Serapion Rozières
François Joly Rozières
Claude Duperon Rozières
Frère Augustin Rozières
Frère Ephrem Rozières
Frère Psamion Rozières

J.B. Michaut Rozières

Patronages d'Ermitages des Vosges

Ces patronnages sont ceux choisis initialement par leur fondateur et qui ont parfois changé au cours du temps.

Notre-Dame: Notre-Dame de Consolation, Notre-Dame de Pitié ou Notre-Dame de Compassion (Archettes), Notre-Dame de Miséricorde, Notre-Dame de Bermont (Greux), Notre-Dame-la-Blanche (Bonneval), Notre-Dame du Bon-Repos, Immaculée Conception (Archettes)...
Saint Amé (près Remiremont)
Saint Amon (Harmonville), second évêque de Toul, successeur de Saint Mansuy.

Saint Anne (à Godoncourt, Rouceux, Liffol-le-Grand). On a donné deux explications à ce fréquent patronage: soit le culte ancien à Dana, soit la maternité de la Vierge Marie.
Saint Antoine (à Chavelot, à Archettes, Thuillière, Sandaucourt, et aussi patron de la congrégation de Saint-Antoine). Un des premiers ermites en Egypte (136), qui tressait des nattes et disait « la nature est pour moi un livre toujours ouvert ». Avec Paul, il partageait la nourriture apportée par un corbeau. Ses tentations étaient célèbres, ainsi que ses visions de monstres ou de clartés célestes.

Saint Arnould (Forêt du Fossard au lieudit Morthomme).
Sainte Barbe (à Vioménil).
Saint Basle (à Lignéville, Vioménil) primitivement ermite à Limoges, puis Verzy (Montagne de Reims) ; créateur d’abbaye, il a rayonné dans toute la région et a donné son nom à la commune de Saint-Baslemont, où se trouve Bonneval.
Saint Charles (à Gendreville, Baufremont). Charles Borromée (1534-1584) avait soigné héroïquement les pestiférés de Milan en 1574.
Saint Dominique (à Sartes).

Sainte Epéotte à Soulosse (légendaire), éventuelle confusion avec Saint Elophe, céphalophore qui subit le martyre à Toul sous Julien l’Apostat.
Sainte Famille (à Granges-lès-Plombières).
Saint Ferréol et Saint Ferjeux (à Dompaire), premiers évêques et évangélisateurs à Besançon.
Saint Florent (à Xonrupt), ermite écossais ou irlandais romain du VII ième siècle apprivoisait les animaux sauvages ; martyr décapité, il fut le fondateur des monastères de Niederhaslach.

Saint Georges (à Fontenoy-le-Château), l’ermitage fut bâti en souvenir des deux chevaliers qui s’étaient entretués en duel et dont la mère fit construire la chapelle qui existe encore.
Saint Gérard (à Houéville, Jubainville) fut évêque de Toul au Xième siècle.
Saint Gibien, moine irlandais du Vième siècle, thaumarturge vint en Gaule avec ses six frères et ses trois soeurs ; patron de Maucourt (Meuse).
Saint Grégoire (à Bettegney, Saint Brice).

Saint Jean-Baptiste, qui s’était retiré dans le désert vers l’an 27 (Luc 3/2-6) (Gendreville et patron de la congrégation de Saint-Jean-Baptiste).
Saint Julien (à Pompierre).
Saint Léger (à Charmotte près Charmes).
Saint Léonard (à Saint-Léonard): ermite au VI ième siècle en forêt de Marchenoir (« Notre-Dame-sous-les-arbres »), près de Blois, il avait guéri la femme du roi d’Austrasie et délivrait les prisonniers.
Sainte Madeleine (à Saint-Dié, Remiremont).

Saint Marin, moine du VII ième siècle, né en Italie, bénédictin en Maurienne puis ermite (Châtel).
Saint Martin (à Escles, Certilleux), avait fait en 359 une expérience érémitique dans une île inhabitée, à Gallinera, au Sud de Gênes, et ensuite vécut ermite à Marmoutier jusqu’au jour où l’affluence l’obligea à fonder un monastère (372). Il fut un des ponniers du monarchisme occidental.
Sainte Menne Elle serait parente du Saint martyr Euchère. Vierge du IV ième siècle, vécut à Fontenet, entre la Champagne (Pluzieux) et la Lorraine (Poussay).

Saint Oger ou Auger, Augier, Ogier, Oge, évêque, fut ensuite ermite à Deyvillers.
Saint Pantaléon (à Rambervillers).
Saint Roch, XIV ième siècle soignait les pestiférés comme Saint Charles Borromé le fit deux siècles plus tard, quoiqu’ayant vécu avant tout en Italie, il était très vénéré en Lorraine.
Sainte Sabine, dont l’existence semble légendaire (près Remiremont).
Ursus fut ermite à Neufchâteau.
Saint Valbert, (à Claudon) fut un compagnon irlandais de Saint Colomban, près de Luxeuil (Haute-Saône). Orthographié aussi Saint Walbert et Saint Vaubert.

Théodoric devint ermite à Malfosse, près Moyenmoutier.

Liste d'Ermitages Lorrains

Il serait intéressant de positionner ces ermitages à leurs emplacements et d’étudier la façon dont ils se présentent dans la cartographie de la Croix de Lorraine.

- Archettes: Ermitage de Saint-Antoine, puis, après 1720, de la Conception de Notre-Dame. Fondée en 1672 par Nicolas Gérard, curé du lieu. Confié en 1718 à la congrégation de Saint-Jean-Baptiste. En 1730, devint noviciat d’ermites ; en 1733, il y avait 15 personnes: 6 ermites, 8 écoliers, 1 postulant. Droit d’usage dans la forêt de Tanières. Statuts en 1759 (41 articles). L’ermitage fut détruit par un incendie en 1793. Quelques meubles, dont un bel autel en bois, ont été transférés à l’église d’Archettes. Il y avait un autre noviciat à Messein (Meurthe-et-Moselle).

- Aubiey: près de Nomexy, vers 1303 (avant transformation en prieuré).
- Attigny-en-Vosges: chapelle Bizot. Notre Dame de Pitié (Forêt de Darney).
- Barcan: Voir Belmont-les-Darney.
- Beaufremont: Ermitage Saint-Antoine (Saint-Charles) dans le bois de Saint-Charles.
-Belmont-lès-Darney: (près de Darney) Ermitage de Barcan ; Ermitage Saint-Antoine, taillé dans le rocher de grès, créé en 1083, dans une clairière.
- Bettegney-Saint-Brice: Ermitage de Saint-Grégoire (?)

- Bonnevali (au début): Voir Saint-Baslemont, ci-dessous.
- Bult: Ermitage de Maxicourt, Chapelle en bordure de forêt. On y priait Saint Roch et Saint Gibrien.
- Celles-sur-Plaine: Ermitage de Beaumoustier (« La Petite Abbaye »).
- Certilleux: Ermitage Saint-Martin
- Charmes: Ermitage de Charmotte, sous le vocable de Saint-Léger.
- Châtel-sur-Moselle: Ermitage Saint-Martin.
- Chavelot: Ermitage Saint-Antoine (?)
- Chévreroche: (Voir Thuillières) N.-D. de Consolation.

- Claudon: A la Verrerie Thomas. XVI ième siècle. Ermitage Saint-Vaubert (ou Vaulbert), en forêt de Darney (cf. Saint-Valbert en Haute-Saône).
- Deyvillers: Ermitage Saint-Oger. Subsiste une chapelle.
- Dompaire: Ermitage Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux (ou Ermitage de Notre-Dame de Consolation) ; fondé en 1682, par Urbain Perrin ; habité par le frère Euloge.
- Près Epinal: Ermitage Saint-Antoine, Ermitage Sainte-Barbe, Ermitage Saint-Michel.

- Escles: (près de Void d’Escles) Ermitage Saint-Martin. Grotte et cabanes. Près de la source du Madon et de restes druidiques. Chapelle récente. Bois de Chênecieux. Forêt de Ban-le-Duc et Bois de la Haye.
- Esley: Ermitage Saint-Antoine (XVIII ième siècle).
- Fontenoy-le-Château: (près le Magny) Ermitage de Saint-Georges, en forêt de hêtres. Créé dans un but expiatoire en 1415. Dédié à Saint-Georges.
- Gendreville: Ermitage N.-D. de Consolation, au Bois Saint-Charles, près de Beaufremont, vestiges préhistoriques ; 4 ermites à la fin du XVIII ième siècle ; tombé en ruines en 1850.

- Gerardmer: « l’Ermitage » à la Pointe de Rougimont (au Béliard) (religieux envoyés par l’abbaye de Remiremont).
- Gircourt-lès-Vieville: Ermitage de Viéville.
- Girmont-Val d’Ajol: Ermitage de Saint-Adrien ; vieilles abbayes et Hérival (fondé en 1084).
- Godoncourt: Ermitage Sainte-Anne, dans une clairière de sommet. Hébergeait plusieurs ermites. Deux y ont été assassinés. A été lieu de pélérinage. Actuellement, maison particulière. Le retable de la chapelle se trouve au musée d’Epinal.

- Granges de Plombières: Ermitage de la Sainte Famille. Bâti par Lespérance.
- Greux: Ermitage de Notre-Dame de Bermont, ou Jeanne d’Arc venait prier chaque semaine. Bois de Brixey.
- Hagnéville et Roncourt: Ermitage Saint-Charles.
- Haréville: Ermitage Saint-Joseph.
- Harmonville: Voir ci-dessous, après Xonrupt. Ermitage de Saint-Amon.
- Hérival: Voir Girmont.
- Houéville: Ermitage Saint-Gérard ; jadis habité par un passeur malandrin, détrousseur.

- Jainvillotte: Ermitage Notre-Dame de Pitié ou Notre-Dame de Compassion. Vestiges romain, XVI ième siècle, restauré en 1897. Bois de la Combe Morée. Tombeau de Louis Bossu (qui a écrit sur les ermites vosgiens) et de son fils Jean.
- Jubainville: Ermitage Saint-Gérard. Ermitage de la Côte d’Allemagne. Ermitage Saint-Laurent.
- Langley: au lieudit du Cul de la Vache, au fond du vallon de Cuny. Bois de Langley.
- Le Valtin: Ermitage du Rudlin. Patron Saint Jean Baptiste. Figure sur la carte de Cassini (fin XVIII ième siècle).

- Liffol-le-Grand: Trois ermitages (?) (Sainte-Anne, Saint Antoine...) ; Vestiges paléolithiques et gallo-romains.
- Ligneville: Ermitage Saint Basle, emplacement actuellement dans le lotissement.
- Longemer: Ermitage au Bois d’Enfer.
- Médonville: Ermitage Notre-Dame de Lorette.
- Monthureux-sur-Saône: Ermitage Saint-Didier.
- Moyenmoutier: Ermitage de Haute-Pierre, en forêt. Ermite (Frère Thiébert et religieuse Giseboux). Ermitage de Malfosse.

- Nomexy: à Aubiey. Dépendance d’Hérival.
- Pompierre: Ermitage Saint Julien Portieux: Ermitage devenu prieuré.
- Poussay au lieu dit Fontenet: Ermitage de Sainte-Menne (Ivième siècle). Chapelle.
- Rambervillers: Ermitage de la Croix Ferry.
- Rémoville: Ermitage Notre-Dame du Bon-Repos, cinq chapelles toutes détruites ; il y a des restes à Vittel (Saint-Remy).
- Rouceux englobé actuellement dans Neufchâteau: Ermitage Sainte-Anne. Source guérisseuse.

- Rozières-sur-Mouzon: Ermitage de Notre-Dame de Valrose, fondé en 1198 près du village, au pied du Bois du Creuchot.
- Saint-Amé: Ermitage du Saint-Mont, occupé par Anthénor après la descente des abbayes, et par Richard de Saint-Vanne. (Renseignements de M. J.M. Vambert).
- Saint-Baslemont: Ermitage de Bonneval (en forêt), devenu rapidement prieuré. Dès 1200, les ermites reçoivent des dons fonciers et s’enrichissent, alors que Chèvreroche, voisin, reste attaché à la pauvreté. A Bonneval, on a le culte de la Vierge Blanche. Actuellement, il reste quelques ruines, légèrement restaurées. Le Cardinal de Retz y aurait séjourné.

- Saint-Dié: Ermitage de la Madeleine (encore en 1745).
- Saint-Etienne de Remiremont: voir Saint Mont.
- Saint Léonard: Chapelle avant 1320.
- Saint-Mont: (Montagne du Saint-Mont = Mont Habend) (communes de Saint-Amé et Saint-Etienne de Remiremont). Ermitages du Saint-Mont au début, du Vieux Saint-Amé, du Romberg, de Saint-Arnould (= Mort homme) (où il vivait avec des domestiques, sur un petit plateau cultivé).
- Saint-Ouen-lès-Parey: Ermitage N.-D. de l’Assomption dans une clairière.

- Sartes: Ermitage Notre-Dame de la Roche (ou Notre-Dame de Consolation). Actuellement dans une sapinière.
- Senones: Ermitage en plaine, probablement lié à l’abbaye de Senones.
- Sionne: Ermitage d’Ursus. Devint rapidement prieuré.
- Soulosse: Ermitage de la chapelle Sainte-Epéotte, sur le bord du Vair, lié à la légende de Saint Elophe céphalophore.
- Suriauville: Ermitage Saint-Blaise.
- Thuillières: Ermitage de Chèvre Roche, dans la vallée de la Saonnette, en particulier sur une table de grès, en pleine forêt (autrefois feuillue, actuellement résineuse). Ermitage de Saint-Antoine à l’aval, en forêt.

- Urvil: Ermitage Saint-Martin.
- Val d’Ajol: Ermitage des Vieilles Abbayes, puis Abbaye d’Hérival dont dépendait Aubiey et Bonneval. Voir Girmont. Actuellement un bâtiment subsiste.
- Velotte et Tatignécourt: Ermitage au Bois de Besse des Anglées.
- Ventron: Ermitage du Frère Joseph (XVI ième siècle). Dans une clairière de la sapinière ; altitude 900 m Forêt du Fond du Bonhomme. Chapelle bâtie en 1762.
- Vexaincourt: Ermitage de la Maix (ou Mer), en pleine forêt résineuse, au bord du petit lac de la Maix. Vestige d’une église souterraine (du XII ième siècle) Chapelle de 1886. Pèlerinages. Forêt des Bois Sauvages et Haut du Bon Dieu.

- Vioménil: Ermitage Sainte-Barbe, Ermitage Notre-Dame de Miséricorde aux Neuves Verreries (?).
- Xonrupt-Longemer: Ermitage Bilon créé en 1056. Forêt de Gerardmer. Ensuite consacré à Saint Florent, puis à Saint Barthélémy.

Près de la limite du département ont existé:

Près d’Harmonville, à Saulxerotte (Meurthe-et-Moselle), et près de Favières: Ermitage du Hey. Ermitage de Saint-Amon: groupe d’ermites en pleine forêt. Au XVIII ième siècle, envahi par une famille d’artisans révoltés, armés, « indésirables ». A Sauvigny (Meuse): Ermitage de Moncourt (Saint Gibrien). A Viacelle: près de Socourt (Vosges) ?

Autres Ermitages:

Il est possible qu’il y ait eu d’autres ermitages à Aouze, Aroffe, Aulnois, Autrey, Auzainvilliers, Bettegney-Saint-Brice, Bussang, Coussey, Dambain, Docelles, Domjulien, Dognéville, Epinal (Fontaine Guéry), Gérardmer, Lamarche (Saint-Etienne), Maxey-sur-Meuse (Beauregard), Norroy, Offroicourt, Pompierre, Rambervillers (Saint-Pantaléon), Saint-Nabord, Saint-Oyen-lès-Parey (Heinchemin), Saint-Prancher, Urville, Uzemain, Viocourt, Vittel. Mais les documents manquent. Il y a une certitude pour Bazoilles-sur-Meuse, Bettegney-Saint-Brice, Docelles. Le Dictionnaire Topographique indique quinze Lieudits « Ermitages ». D’ailleurs, la dénomination « ermitage » ou « hermitage » peut avoir été donnée à des chapelles isolées, où il n’y a probablement jamais eu d’ermite (Notre-Dame du Chardonneret à Uzemain). Il y a aussi quatre lieuxdits appelés « L’Ermite »: à Bussang, Domjulien, Saint-Prancher et Viocourt.

Méthodologie Analytique de la Croix de Lorraine

1 ) Les divinités principales gauloises:

- Teuth ou Teutah, le père du peuple ;
- Hésus ou Esus, à qui le chène était consacré ;
- Bélen, le soleil, qu'on invoquait dans les maladies ;
- Kamulus, le dieu de la guerre ;
- Nehalen ou Ardoïna, la lune qui présidait aux fontaines et aux lacs.

Etudier ces Dieu.
Retrouver les autres de moindre importance et locale à une cité.

Les gaulois, en reconnaissance de la protection qu'ils trouvaient dans les forêts, les plateaux, les plaines, les ajoutaient à la série de leurs divinités en remerciement de ce qu'ils leurs apportaient de bienfaisant.

2) Le pays des Leuques:

Sa vaste étendue était reproduite à peu près par l'ancienne circonscription du diocèse de Toul dont voici les cantons:

- Le Chaumontois ( Calvomontensis pagus ), qui se prolongeait depuis les montagnes des Vosges jusqu'à la jonction de la Meurthe et de la Moselle, au-dessous de Frouard c'est à dire au lieu dit "LA GUEULE D'ENFER" ;

- L'Ornois ( Odornensis pagus ), qui se glorifiait des villes de Grand et de Nasium (Naiz);
- Le Soulossois ( Solossensis pagus ), où se trouvait Solimariaca (Soulosse) et Neomagus (Neufchâteau) ;
- Les deux stations de Romain-sur-Meuse et Romain-aux-Bois ( Statio Romanorum ad nemora ) ;
- Le Saintois ( Sengentensis ou Segontensis pagus ), qui comprenait le pays de Vaudémont et une partie des arrondissements de Mirecourt et de Neufchâteau ;
- Le Portois, situé sur les rives de la Saône, vers Ameuvelle et Monthureux ;

- Le Bassigny qui s'étendait sur la Champagne, le Barrois et une portion de l'arrondissement de Neufchâteau.

L'étude de ces sept cantons en recherchant toutes les divinités que l'on pourra y trouver sous forme de forêts, de plaines et plateaux ainsi qu'en étudiant minutieusement leurs implantations géographiques nous apportera la solution de ce qu'il y avait avant la réalisation de la Sainte-Croix. Pour cela, il faudra étudier chaque Saint et ce qui fait qu'il a été appellé comme tel car bien des villes, des lieux dits en porteront le nom qui sera là pour christianiser chaque Dieu païen qui s'y cache, par là-même, chaque forêts, plaines et plateaux à effacer à jamais de la mémoire de l'humanité.

3) L'établissement du christianisme dans nos contrées:

La capital des Leukes, Toul, n'était pas seulement le chef-lieu d'une province ; elle était devenue une métropole chrétienne, et les rives du Vair avaient vu des martyrs sceller dans leur sang leur croyance à la religion nouvelle.

Il va falloir étudier la méthodologie appliquée à la christianisation de nos contrées, c'est à dire répondre aux questions:

- Qui ?
- Quand ?
- Pourquoi ?
- Comment ?
- Et combien de temps leur a-t-il fallu ?

4) La Lorraine monastique:

- Comment se sont-ils implantés ?
- Quel était le véritable but de tous ces ordres ?

5) La Sainte Croix de Lorraine:

- Comment est-elle architecturée ?
- Comment est-elle protégée et par qui ?

6) Que sont devenus les traces de ce travail pharaonique:

7) Qu'y avait-il avant ?

8) L’étude à réaliser :

Cette théorie nous ouvre des voix entièrement nouvelles pour l'archéologie Lorraine. Elle nous permet en effet de découvrir la position exacte de cités inconnues Leuques, Médiomatrices et Trévires ; de proposer une méthodologie similaire à ma démarche pour les étudier:

- Etudier les cartes IGN en les retournant dans tous les sens.
- Etudier avec un calque le temple correspondant, le tracer.
- Rechercher tous les lieux dits comme "Chaudron", "Fourneau", "Breuil", "Vreuil", "Prè du Breuil", "Le Grand Breuil", "Le Petit Breuil", "Le Chaufour", "le Brûlé", "Bois Brûlé", tout ce qui est "Feu", tout ce qui est en "Val", "Buttes", forme des hauteurs, sources (où elle prend naissance), carrefour...

- Il y a également d’autres nom de lieux dits que l’on retrouve un peu partout comme « Les Noires Terres » ou « Les Terres Noires » ; Le 27 Juillet 97, j’ai remarqué qu’au couchant, le Bois de Chanois au-dessus de Bouxières-aux-Dames était éclairé, or on retrouve un peu partout ce genre de nom de lieu dit « Le Chanois » ; de plus, si l’on regarde les chemins constituants ce bois mystérieux, on remarque qu’ils forment exactement l’alignement de triangles isocèles ! Qu’est-ce que cela veut-il dire ? On trouve un bois de chanois en-dessous à droite de Barisey-la-Cote ; un bois du Chanois au-dessus du Val de Passey...

- Un autre lieudit que l’on retrouve partout est le mot « Jard ». C’est peut être l’ancienne façon d’orthographier « Jarre ». On trouve notamment carte IGN 3316 o Colombey-les-Belles à 48° 30’ de Longitude et à 7,09 gr de Latitude le Bois du Grand Jard et le petit Jard. En regardant très rapidement le symbolisme de la Jarre, on comprend qu’il doit y avoir une source sacrée quelque part, que cela se rapporte au Graal. En observant le plateau présent à côté, on découvre une croix nommée Saint Remy ! Donc d’autres détails faisant partis sans doute du parcours initiatique Celte.

- Etudier les levants, zéniths, couchants, solstices...
- Ne pas sous-estimer les légendes.
- Appronfondir la géographie du lieu et faire un peu de géologie.
- Rechercher le plus de renseignements historiques possibles en piochant dans ce qui est connus, monographies, statistiques...
- Ne jamais perdre de vue la correspondance symbolique du système.
- Aller sur le terrain pour vérifier.
- Prendre des photos de vues d'avions, de vues panoramiques de lever, coucher du soleil...

- Digitaliser les images et graver le tout sur CD ROM.
- Réaliser une base de données sur les plateaux, buttes, collines avec toutes leurs spécifités.
- Noter précisément chaque point central d'un temple (Triangle).
- Il faut étudier tous les ermitages de la Lorraine et notamment ceux des Vosges mais non pas en regardant que leur histoire, mais bien en regardant où ils s’étaient implantés sur la croix des Vosges. Tout ce qui est ermite, mendiant etc, c’étaient les plus fanatiques du christianisme. C’est eux qui sont à la base du plus pénible travail dans cet affaire. Il ne faut tout de même pas me faire croire qu’un solide gaillard partait comme cela pour vivre tout seul comme un homme des bois uniquement parce qu’il recherchait l’illumination ! Ces gens là détenaient (-iennent encore) les secrets de la civilisation byzantine et des civilisations antérieurs ! Et ils recherchaient sans doute bien plus que l’illumination dans leur solitude.

- Nous pouvons également proposer une approche complétement différente de la Bible en regardant précisément les déplacements géographiques afin d'en retracer l'itinéraire précis en prenant pour centre la Colline de Sion. Il est, sans en douter, certain que les résultats comparés à la théorie de la Jérusalem Céleste risquent d'être surprenant.

- De comparer tous ces travaux avec les implantations géographiques des autres civilisations: Mayas, Grecs, Egyptiennes, Byzantines, etc... Les hauteurs Grecs, surtout, sont à étudier, car il est fort possible que l'on retrouve les mêmes particularités qu'en Lorraine !

- De retraduire dans le sens inverse un des romans les plus connus que nous ait léguée la civilisation Celtique: « Les Chevaliers de la Table Ronde » , car cette fantatisque épopée est encore une christianisation de la vérité païenne ! Il faut donc rechercher les symboles utilisés dans l’histoire et les replacer dans leur contexte, c’est-à-dire géographiquement tout en recherchant la spiritualité Celte qui s’y rapporte !

- Il y a également le Roman de Renard, Tristan et Iseult à étudier comme vu précédemment...

Une vie ne suffirait pas bien entendu pour se consacrer entièrement à tous ces travaux. Ils sont à la hauteur de ce qui a été réalisé par nos prédécesseurs.

Règle d'Hérival

Il restait à doter la nouvelle congragation d’une règle ou au moins de statuts ; ce fut l’oeuvre du troisième prieur, Constantin, prêtre distingué et d’illustre origine, qui s’était attaché à Wichard et avait été choisi par lui pour l’aider à la fin de sa vie. Il songea d’abord à agréger Hérival à l’Ordre de Cîtaux, alors en pleine expansion. Mais le nouveau supérieur conseillé par l’Evêque de Toul, Henri de Lorraine (1126-1165), et l’abbé cistercien de Beaupré, Lambert, qui gouvernait ce monastère entre 1150 et 1170, opta finalement pour la règle de saint Augustin et la vie canoniale, tout en gardant les observances érémitiques plus austères prétiquées à Hérival.

Il composa donc des Statuts, différents de ceux des autres congrégations de chanoines réguliers : de Prémontré, d’Arrouaise ou de Saint-Ruff ; le caractère érémitique de l’institut et l’austérité y sont fortement accusés. On les a appelés « Règle d’Hérival », et nous leur garderons cette dénomination traditionnelle, bien que peu conforme au droit canonique.

Lever de nuit et abstinence perpétuelle de viande étaient des observances communes à tous les chanoines réguliers des ordres réformés, mais en plus, à Hérival, on gardait un silence perpétuel, on renonçait à posséder même du bétail et des animaux de basse-cour, on donnait une très large part au travail manuel, on portait des vêtements de laine au lieu de vêtements de toile. Toutefois, on prévoyait que l’Office divin serait célébré avec la plus grande solennité.

De nombreux passages des statuts reproduisent textuellement des textes de la règle de saint Benoït ; pourtant, l’observance d’Hérival dépassait de beaucoup en austérité, non seulement celles des chanoines réguliers, mais même les Us de Cîteaux et ceux des Chartreux. On peut présumer une certaine survivance d’usages colombaniens, sans pouvoir apporter de preuves décisives.

Pendant combien de temps la « Règle d’Hérival » fut-elle pratiquée dans son intégrité ? Ecrite vers le milieu du XII e siècle, elle reçut dès 1216 une première mitigation par décision du Pape Honorius II qui, prenant Hérival sous la protection du Saint-Siège, autorisa la perception de dîmes et permit aux religieux de porter des chaussures depuis la fête de saint Martin (11 Novembre) jusqu’au 1er avril. Un peu plus tard, en 1245, le Pape Innocent IV abrogea la défense de posséder du bétail, gros et petit, et permit aux malades de manger de la viande.

Fondation des Abbayes par Eugibalde

Selon Dom Calmet, c’est vers 1090, qu’Engibalde, prêtre hebdomadier du Chapitre des Dames de Remiremont, se sentit appelé à une vie de solitude complète. Il obtint de l’abbesse Gisla la permission de chercher, dans la sombre forêt, qui s’étendait au sud de la ville, un lieu propre à exécuter son projet. Il s’arrêta au flanc du Ban Nord, près d’un petit ruisseau et s’y construisit une cabane de branchages. D’après le Prologue de la Règle d’Hérival, sa détermination s’expliquerait par des revers de fortune : « Un prêtre, nommé Engibald, originaire de la région des Vosges, accablé par les épreuves du siècle (Etait-ce pour se cacher face à l’Inquisition qui traquait dans toute la France les érétiques ? Marc Masson 1998 ), affligé par de grands revers de fortune, poussé, pour ainsi dire, vers le port par les flots, gagna un désert nommé Hérival, proche de Remiremont.

C’était un rude ermite qu’Engibalde ; caractère entier, il entendait pratiquer une vie rigoureusement austère et solitaire. Le lieu choisi répondait bien à ce dessein : vivant au flanc d’une vallée isolée, sur une pente abrupte et sauvage, qui atteint 700 mètres d’altitude, sans autre horizon que les fûts et les cîmes des sapins, sans chemin tracé, au milieu des rochers épars, des ronces et des plantes sauvages avec pour compagnons les bêtes de la forêt : sangliers , loups , cerf, coqs de bruyère, oiseaux de proie et rapaces nocturnes, l’ermite improvisé dut avoir une existence exceptionnellement rude durant les premiers mois de sa retraite. L’eau de la Goutte des vieilles Abbayes lui fournissait une boisson pure et fraîche, mais on se demande d’où il tirait ses aliments : racines, herbes, fruits sauvages durant la belle saison, mais pendant le long hiver, comment pouvait-il subsister ?

Aucun biographe ne nous écrit la vie d’Engibalde aux Vieilles Abbayes ; on rêve de quelque légende dorée, d’un corbeau lui apportant du pain, mais l’histoire est muette. Et cependant, elle nous permet de croire que le solitaire ne fut pas abandonné par les Dames du Chapitre de Remiremont et même que de pieux fidèles de cette ville eurent à coeur de ne pas laisser mourir de faim.

Et puis, bientôt, des visiteurs se présentant, à qui il accorda des entretiens spirituels ; plusieurs, touchés de ses exhortations, lui demandèrent la permission de partager sa vie et de construire une cabane à proximité de la sienne. Un groupement d’ermites se forma, sans règle précise, sinon celle d’un renoncement total ; écoutons encore le Prologue de la Règle: « Pour vaincre les ennemis spirituels (c’est-à-dire le démon), il s’associa quelques disciples, plus vigoureux d’âme que de corps ; il donna à cette petite troupe les flèches spirituelles ; il endura (l’endura pour un cathare consistait à se laisser mourir de froid) avec ses compagnons d’armes la faim, la soif, le froid, le manque de vêtement et les autres privations qu’il faut soutenir et que l’on recherche au service de Dieu ». Un tel programme n’effraya pas Wichard, le propre frère d’Engibalde, mais, sur d’autres points, le maître passait la mesure de la discrétion, au point qu’il tomba dans des erreurs proches de celles qu’illustrèrent les Albigeois et les Fraticelles. En effet, il en arriva à rejeter l’usage des sacrements, la prière publique de l’Office divin et la célébration du Saint Sacrifice de la Messe ; partant, il refusa de construire un oratoire, d’avoir des cloches, de se servir d’encens et de pratiquer le chant sacré.

En vain, Wichard et plusieurs de ses disciples tentèrent-ils de le faire revenir sur sa décision ; en vain, Pibon, évêque de Toul, et son successeur Ricuin lui représentèrent-ils qu’il tenait des positions condamnées par l’Eglise comme hérétique, Engibalde, médiocre théologien, mystique égaré et Vosgien entêté, fit la sourde oreille.

Particularités d'Hérival

Description du Géant décrit par les montagnes d’Hérival :

* On retrouve un système similaire à celui des têtes qui sont à l’ouest de Nancy comme le plateau de Malzéville en forme de tête de loup. La tête de ce dieu est ouverte en deux par l’intermédiaire d’un Val que le D23 traverse de part en part. Au sommet on trouve l’église de Remiremont, certainement la position du Soleil à une des 3 stations au solstice d’hiver.
* L’oeil de cette tête observe l’axe solsticiale et les hauteurs du Bois de la Malpierre, des Hauts de Raon, Raon aux Bois, la Racine. La position de l’oeil est à gauche du Parmont, juste au-dessus de Charate, à une hauteur de 500 m.

* Le Parmont qui culmine à 600 m est situé sur le front de la tête du géant. On peut supposer qu’en ce lieu, la tête s’illumine grâce au soleil ou à la lune tel un lampadaire céleste. De là vient peut-être le symbolisme de la lampe quand on a du génie, de l’illumination ! Le Parmont est à l’emplacement d’une chambre du soleil, une chambre solsticiale d’hiver ! Cette chambre est une pierre philosophale et elle tombe bien du front de lucifer à l’emplacement de l’église de Remiremont. Cette déduction s’obtient avec supperposition de la grille du parcours du soleil tout au long d’une année qu’est la Jérusalem Céleste.

* Le nez correspond à Charate, Saint Jean du Hasard, la Demoiselle et le Pré du Renard. A la racine du nez on trouve l’étang du Renard et une source qui en coule. Au bout du nez on trouve Ribeaugoutte, la goutte du nez !
* La bouche semble souffler au lieu dit la Schma (comme l’éternuement atschma !)
* Le Menton est le Bambois. La tête du Champ carré, juste au-dessus d’Hérival, décrit la forme d’une barbe.
* Tout le derrière de la tête avec le bois de Corroy, bois du Sapenois, correspond au cerveau...

* Le dieu possède en plus des autres têtes, une colonne vertébrale gigantesque en forme de serpent. La racine de la colonne vertébrale se trouve à la Croix Notre Dame, anciennement Croix Théot, lieu d’observation du lever des Trois Soleils le jour de la Trinité.
* La colonne vertébrale est parcourue par la rivière de la Combeauté, ce sont les montagnes à gauche du Val-d’Ajol. Elle se termine par Fougerolles-le-Château où se trouve le lieudit « le Bout » ! L’angle du Val-d’Ajol est de 30° par rapport à l’axe de l’Est, idem pour le Val d’Hérival.

* On trouve les ruisseaux de la Goutte de la Folie, Goutte de Germandre, lieuxdits qui laissent sous-entendre la présence d’une Goutte donc d’une strophoïde, courbe autour de laquelle tourne le soleil tout au long d’une année, ce qui est tout-à-fait prévisible en ce lieu extrême !
* Ces Gouttes donnent naissance à la Combeauté dans le coup de la tête du dieu, elles donnent donc la Parole.
* A l’extrémité de la queue de la colonne vertébrale, il y a un bâton dont la courbe est décrite par le relief du bois de Lancerand (toponymie qui fait immédiatement penser à Lancelot !). L’extrémité du bas se trouve à Fougerolles au lieudit le Pont 336 m, puis il suit les hauteurs de Moulin-Dormoy 350 m, Lauvrey 337 m, le Haut de la Beuille, le Gris 380 m.

Recherche du nom du dieu correspondant au Géant du Parmont :

On retrouve dans la description de ce dieu tous les attributs d’Hermès. Mais est-ce vraiment Hermès ? Un début de réponse se trouve peut-être dans la toponymie avec Mollière d’Amont et Girmont d’Amont. Comment ne pas penser au Dieu Amon de l’Egypte ancienne ? En effet, le tout premier être dans les Eaux primordiales fut Amon qui, sous la forme d’un serpent, fertilisa l’oeuf cosmique façonné par les autres membres de l’Ogdoade (les forces du Chaos). Dans un autre mythe, Amon, sous la forme d’une oie, pondit l’oeuf cosmique d’où sortit la vie. On a vu que le géant du Parmont était situé au solstice d’hiver, ce qui nous ramène bien au chaos, à la mort. L’oie qui pont l’oeuf correspond à la fin de l’hiver, à l’arrivée du printemps. Car, à l’équinoxe de printemps, le lever du soleil donne véritablement l’impression d’être un jaune d’oeuf. On en conclue évidemment que c’est le soleil qui est l’oeuf cosmique. Mais pourquoi Amon se change-t-il en oie ?

L’oie devenue de nos jours symbole de la fidélité conjugale était, au commencement, un signal, un message pour faire comprendre à une jeune fille choisie par un jeune homme qu’elle devait, devant le présent d’une oie qui lui était fait, mettre un terme aux résistances de la pudeur sexuelle, à l’exemple de ces animaux sauvages au début du printemps !
En égypte, l’avénement d’un nouveau roi était annoncé par un lâcher de quatre oies sauvages aux quatre coins de l’horizon :

Hâte-toi, disait-on, vers le Sud et dis aux dieux du Sud que le pharaon un tel a pris la Double Couronne.

Or, on trouve bien le Breuil de l’anneau juste en-dessous du bois de Bellechaume, à proximité de la Chapelle Beauregard. L’anneau fait bien-entendu appel au symbolisme du cercle qui lui fait intervenir celui de la couronne. Il reste à trouver encore beaucoup de chose notamment sur la fonction de cette anneau en hiver, en cet endroit !

On remarque sur une plaque de bronze d’Amon-Ré les symboles de la vie et du pouvoir que sont le bâton et la croix Ansée (avec une goutte pour la tenir, et il y a bien une goutte présente à Hérival, on a vu qu’il s’agissait d’une strophoïde ! ).

Tout cela pour enfin arriver à la conclusion que ce dieu est peut-être Amon-Ré et qu’Amon-Ré semble avoir les attributs d’Hermès (Hermès à une goutte au nez car il a un bâton dedans ! cf. dossier Lyre/Hermès)... donc que tout porte à croire qu’il s’agit bien d’Hermès !
La Combeauté, qui a surgi au milieu d’un pré, d’une source limpide, à la Croisette d’Hérival, quelque 2 kilomètres en amont, un peu au-dessous de la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Mer du Nord et celui de la Méditerranée, est encore, à Hérival, un ruisseau bondissant joyeusement entre les rochers. Mais son débit s’augmente peu à peu par l’apport des eaux de multiples ruisselets ou « Gouttes » qui, des sommets environnants, descendent en cascades bruyantes et convergent vers le fond de la vallée. A droite, ce sont la « Goutte Germandre » et le ruisseau de la « Folie » ; à gauche, la « Goutte des Vieilles Abbayes », la source des Tanchottes et le « Rupt de Grange », en attendant que, plus en aval, le ruisseau du Géhard vienne, au Breuil, doubler presque le volume des eaux de la petite rivière.

La vallée orientée d’Est en Ouest, descend rapidement vers le Breuil par un étroit goulet ; alors, elle s’élargit entre les montagnes du Layol et de la Vêche, se resserre de nouveau à la Vallée des Roches, enfin, s’étend largement à Fayemont vers le Val d’Ajol. L’altitude est, à la source de la Combeauté, de 680 mètres environ ; à Hérival, elle n’est plus que de 552 mètres ; par contre, les sommets environnants s’élèvent jusqu’à 734 mètres à la « Tête des Mozels », au sud, et à 724 mètres à la Croix Notre-Dame, au nord.

Hérival est entouré de tous côtés par la forêt, donnée au fondateur par les Dames de Remiremont et devenue domaniale depuis la Révolution. C’est l’une des plus belles des Vosges, car le sapin y trouve un terrain de choix pour sa croissance ; le sous-sol est formé de grès rouge et de grès vosgien ou grès bigarré, avec quelques éléments de calcaire oolithique. Les conditions d’exploitation permettent aux arbres de se développer au maximum : division de la superficie de la forêt en quatre parcelles à peu près égales, dont chacune est affectée pendant 36, à la régénération, et pendant les 108 années suivantes à l’amélioration. On passe tous les 10 ans dans chaque parcelle pour les faire éclaircires.

Des routes et des chemins d’exploitation, mais aussi des sentiers touristiques sillonnent la forêt, du Breuil à la Croisette d’Hérival et du Peutet au Girmont ; presque toutes les routes sont praticables aux automobiles ; toutefois, quelques-unes, dépendent du Service des Eaux et Forêts, sont interdites aux particuliers durant le transport des bois.

Du Val d’Ajol, on accède au Breuil par la route départementale de Luxeuil à Remiremont ; à la sortie de Fayemont, cette route traverse la pittoresque Vallée des Roches, entre deux pentes boisées rapides, qui lui laissent tout juste un passage à côté de la rivière ; puis elle escalade le Layol, permettant une vue plongeante sur la vallée de la Combeauté, les scieries du Bas d’Hérival, Lalouette et, à droite, la belle forêt communale de la Vêche. Après le virage du Layol, une route communale plus étroite et sinueuse, au flanc de la montagne, aboutit à la maison forestière et à la scierie du Breuil.

Au sortir de la Vallée des Roches, on peut aussi longer la rive gauche de la Combeauté, par le chemin de la Vèche, presque toujours sous bois, mais fort étroit.

De plombières, le chemin le plus court est la route des Scieries, qui rejoint la route de Luxeuil à Remiremont au Haut du Seu, entre le Peutet et le Layol ; on descend jusqu’au virage d’où part la route du Breuil et d’Hérival. Par le Val d’Ajol, le parcours est beaucoup plus long.

Arrivé au Breuil, le voyageur a le choix entre deux chemins pour gagner Hérival : à gauche, c’est un chemin vicinal qui s’engage dans la forêt, longe la Combeauté et débouche brusquement sur les ruines de la scierie et l’étang d’Hérival avec, à l’arrière-plan, le bâtiment de grès rose dit : l’Ancien Prieuré. A droite, le chemin des Tanchottes, propriété des Eaux et Forêts, continue le chemin de la Vêche et passe par un agréable sous-bois. Il fait longer, à droite, un bassin affecté à l’élevage des alevins de truites, puis, plus loin, à gauche, les deux étangs limpides des Tanchottes. Si l’on monte à pied dans la forêt, en suivant le ruisseau d’alimentation des étangs, on peut voir la Fontaine, c’est-à-dire la source des Tanchottes sourdre entre des roches de grès rose, au milieu d’une végétation de joncs et d’herbes aquatiques, dominée par les hauts sapins. Au-delà des étangs, le chemin, après avoir parcouru une cinquantaine de mètres, fait un coude brusque sur la gauche et longe l’étang et la scierie d’Hérival, pour rejoindre la route du Breuil.

Mais les fervents de la marche à pied peuvent parvenir à Hérival par le Ban Nord. Ils prendront alors, au-dessus de la logette forestière du Breuil, le Sentier des Gardes, qui monte dans la forêt et permet d’en admirer les curiosités. A gauche, c’est la « Roche fendue », peu éloignée ; on y parvient en escaladant les rochers : elle a à peu près 8 mètres de largeur et 6 mètres de hauteur et présente une fente d’environ 80 centimètres. A quelque mètres au-dessous, un trou dans les rochers forme une glacière naturelle qui peut encore renfermer de la glace à la fin du mois de juillet. A 100 mètres plus loin, sur la droite du sentier, c’est le Trou du Vent, qui est une sorte de conduit souterrain entre les racines d’un sapin, et dont on dit que la fumée d’un feu allumé à l’entrée disparaît sans laisser voir où elle est attirée. Enfin, du même côté droit du sentier, la Lôge des Vaches rappelle les temps troublés de la Guerre de Trente Ans et la Révolution : c’est un enfoncement assez profond, peut-être l’emplacement d’une ancienne carrière qui fut utilisée pour la construction du monastère ; les paysans des environs vinrent s’y mettre à l’abri des pillards et cacher leur bétail.

Histoire d'Hérival

(Aspera-Vallis, Hyrea-Vallis, Aspre-Vaux, Erival)

Hameau dépendant du Val D’Ajol. Il a été réuni à ce dernier par ordonnance royale du 27 novembre 1832 ; il formait auparavant une commune séparée. Il y avait autrefois, à Hérival, un prieuré de chanoines réguliers, qui avaient été fondé, vers 1090, par deux frères nommés Eugibalde et Wichard, natifs d'Epinal.

- Engibald (XIIième siècle) fut un indépendant ; quoique fortuné, il demanda à l’abbesse Gisla un coin de forêt au lieudit les Vieilles Abbayes, près d’Hérival, et s’y installa avec son frère Wichard. Plusieurs candidats à l’érémitisme les rejoignirent et formèrent un groupe d’ermitages. D’un tempérament excessif, il n’adoptait aucune règle précise, s’inspirait seulement de Saint Benoît et Saint Colomban. Libéral, il a peut-être subi des influences Cathare. Ne voulant aucune Eglise institutionnelle, il aurait fini par abjurer. Il mourut à Remiremont en 1122, après 40 ans de retraite.

Le lieu où ils s'établirent était une solitude affreuse et un vallon très-resseré, très-âpre, très stérile, et s'appelait Apre-Vaux. Il paraît qu'Eugibalde poussait l'ascétisme jusqu'à l'excès, ne voulant même pas de la communion sacramentale. Vichard, qui s'était séparé de lui, revint à Hérival après la mort de son frère, et se mit à la tête de quelques disciples qui l'y avaient suivi. Il fut remplacé par un nommé Constantin qui donna à la communauté une règle tirée de celle de St-Benoit, et joignit ses statuts à la règle de saint Augustin. Celle du prieuré d'Hérival était d'une telle austérité que plusieurs des religieux, auxquels ses rigueurs étaient insupportables, quittèrent Hérival et se retirêrent en différents endroits. Le pape Honoré II commença à mitiger cette règle en 1216, en accordant aux religieux l'usage des souliers depuis la St-Martin jusqu'au 1er Avril. A partir de cette époque, les religieux, qui ne mangeaient jamais de chair, qui ne possédaient rien en propre, vécurent d'une manière moins austère et reçurent les biens et les cures qu'on leur donna. Les prieurés d'Aubiey, de Bonnevaux, et du Val-de-Passey leur appartenaient. Enfin, leur prieuré fut uni à la congrégation du Sauveur le 21 juillet 1747. Les religieux d'Hérival portaient auparavant l'habit de toile blanche. L'église et les bâtiments du prieuré sont entièrement démolis.

Nous empruntons à un mémoire adressé à la Société d'Emulation par M. Jacquot, les détails suivants: Il paraît que le prieuré fut originairement construit sur le sommet de la montagne du ban d'Herival, où l'on voit encore des ruines que les habitants du pays nomment les anciennes abbayes. La maison la plus moderne a été incendiée en 1617, ainsi que les archives, dont il ne reste qu'une analyse très-succinte.

Le bassin d'Hérival est séparé de celui du Val-d'Ajol par une coupure très profonde pratiquée entre-deux montagnes, dont l'une se nomme la Vège et l'autre le Haut-du-Seuil. C'était là que se réfugiaient les habitants du pays lors de la guerre des partisans.

Position d'Hérival

Hérival:

- Carte IGN 3519 OT Remiremont - Plombières-Les-Bains.
- L’ancien Prieuré d’Hérival est situé à 53,17 gr soit 47° 51’ 10’’ de latitude et 3,19 gr soit 2° 52’ 15’’ de longitude.
- La source des Tanchottes est sur le 4,70 gr soit 4° 13’ 48’’ de longitude.
- Le Breuil du Val est sur le 53,30 gr soit 47° 58’ 12’’ de latitude.
- La Croix Notre Dame est sur le 3,21 gr soit 2° 53’ 20’’ de longitude, pratiquement 6° 35’ Est du méridien international.

La montagne d’Hérival:

- Située entre 53,22 gr soit 47° 53’ 52’’ de latitude nord et 53,07 gr soit 47° 45’ 46’’ de latitude sud et entre 3,24 gr soit 2° 54’ 57’’ de longitude Est et 3,06 gr soit 2° 45’ 14’’ de longitude ouest. On peut dire que l’extrémité gauche est sur le 4,5 gr soit 4° 03’ de longitude.
Cette montagne à une forme de tête coupée.
- Le menton correspondant à la porte solsticiale d’hiver est sur le début du 48° !
- L’oeil est sur le 4,70 gr soit 4° 13’ 48’’ de longitude.
- La Queue est sur le 6° 25’ Est du méridien international.

Le Prieuré d'Hérival

Deux frères, Eugibalde et Wichard, menaient une vie érémitique très dure dans un vallon isolé, au coeur de la forêt, à six kilomètres au sud de Remiremont. Leur vie très sévère était privée du réconfort habituel d'un édifice religieux et des pratiques lithurgiques. L'évêque de Toul, inquiet, réussit, non sans mal à convaincre Eugibalde de suivre, peu avant sa mort (1122), un régime de vie plus conforme aux règles ecclésiastiques. Wichard, bientôt seul, devint le chef d'une communauté implantée à Hérival, avec des filiales à Bonneval et Aubiey. Des constitutions furent écrites vers 1160.

J’ai fait un rêve le soir où je me suis occupé de traîter du prieuré d’Hérival :

J'étais Wichard, frère d'Eugibalde. A nous deux, nous avons contribué à la réalisation de la Sainte Croix dans la douleur et la misère pour la plus grande gloire du saint esprit. Eugibalde était si obnubilé, si enflammé par l'accomplissement de notre oeuvre, qu'il en oublia de prendre en considération son enveloppe charnelle qui ne résistera pas à tant de privation. J'eu beau le mettre en garde , une fois même , peu de temps avant sa mort, je fini par me battre avec lui pour le sauver et l'obliger à se nourrir mais il refusa toutes mes supplications. La mission était accomplie, tout était soigneusement consigné dans nos triples archives, triples comme la sainte Trinité . Eugibald me demanda d'envoyée une version à Toul, de soigneusement dissimulée la deuxième, et la troisième d'Hérival devait restée sur place. Arrivé à Toul, j'en profitai pour alerter l'évêque d'une mort certaine prochaine d'Eugibalde s'il ne décidait pas avant mon retour de modifier son ascèse. Je le retrouvai à mon retour de Toul, couché au pied d'un arbre, prèt du rocher où l'on aimait tant observer le fabuleux spectacle orangé du lever de soleil si particulier d'Aspera-Vallis. Plus-tard je revins avec de jeunes disciples pour exaucer le dernier voeux de mon frère, fonder une communauté.

Ce rêve était si proche de l’histoire du prieuré que je n’ai pu m’empêcher de vous le raconter.

Hérival est une porte solsticiale d’hiver ! En témoigne les blasons de Remiremont et du Val d’Ajol qui sont deux clefs croisées ! La lecture du symbolisme de la clef vous mène immédiatement sur cette voie.

On remarque que le prieuré d'Hérival affectionnait tout particulièrement les Vals. Le nom même du prieuré est significatif: "Héri" venant de "Héraut" et "Val", les Héraut du Val.

Un Val est un espace de terre resserré entre deux coteaux et plus étroit que la vallée. Si nous regardons la définition du mot héraut (famille du germ. *har “ armée (-> all. Heer) I. *Hariwald “ chef d’armée ”. (1) HERAUT (pop.) XIIe s. frq. *heriwald. Officier public, dont la fonction était de signifier les déclarations de guerre, de porter les messages, de vérifier les armoiries, d’organiser les tournois, etc. et dont la personne était sacrée. Héraut d’armes, guerrier noble, aspirant au titre de chevalier. (2) FARAUD XVIIIe s.: esp. faraute, adaptation du fr. hérault ; désignait l’acteur qui récitait le prologue d’un pièce de théâtre, d’où le sens de “ qui fait l’important ”. (3) HERALDIQUE (sav.) XVIIe s.: dér. du lat. médiéval heraldus, calqué sur héraut.), nous remarquons l’importance de cette symbolisation du messager de la guerre. Le prieuré d’Hérival était donc un messager, messager de la guerre. Mais de qu’elle guerre s’agissait-il ? Des méssages de coordination dans le processus d’implantation des villages dans les Vosges ?
Ce qui m'amène immédiatement à rapprocher le nom du prieuré à un autre héros mythique très connu dans l'histoire des chevaliers de la table ronde, je pense notamment à "Perceval", prénom que l'on peut décomposer en "Perce - Val" qui représente le soleil traversant le Val ! Il faut noter aussi l’existence du lieudit Pierre Percée. La civilisation mégalithique fourmille de ces étranges pierres arrondies et percées. Nous sommes donc fasse une nouvelle fois à une christianisation d’un ancien culte, peut-être celui de la Lune Noire et d’une guerre contre le paganisme.

L'écrivain du conte de la table ronde symbolisa peut être Eugibald comme découvreur du fonctionnement des Val païens et mort en héros pour le Christianisme par Perceval.



L'étude du Val de Lay-Saint-Christophe au solstice d'été m'a permis de découvrir que le soleil se levait au fond du Val, au zénith, qu'il en éclairait l'entrée et au coucher, qu'il y retournait à nouveau pour s'éteindre au fond. Sans en douter, ce genre de lieu était d'une grande importance pour les Leuques qui vivaient avec le soleil et les particularités qu'il engendrait pour l'observateur grâce à une latitude particulière de 48° du territoire. Tous ces Vals possédent en leur centre au fond un ou plusieurs petits étangs dont un ruisseau en sort et à droite, une source qui l'alimente.



Le nom « fontaine des vaches » signifie-t-il que cette fontaine représente la projection sur le sol de la constellation des pléïades ? Car les pléïades autrefois étaient appelées les sept vaches. Ce val ressemble à une tête de chien. Existerait-il un quelconque lien avec la constellation du chien et l’étoile sirius ? Des observations astronomiques seraient le bien venu pendant le ciel d’été.


Nous avons cette même configuration de rentrée et de sortie du soleil d’été avec le Val de Passey et le ruisseau de Met fontaine ; également avec le Val des Nonnes mais là pas d'Etang ou alors il a disparut. Le relief de côte du Val de Passey ressemble à une sardine. Qu’elle surprise d’apprendre que le moulin du Val de Passey appartenait au prieuré d’Hérival !



Une remarque à propos de l’orientation des souces: elle est basée sur des conceptions nordiques: les mêmes mots irlandais désignent le bas et le nord (ichtar), et par opposition conjointe, le haut et le sud (tûas). Le Nord est à gauche et le sud est à droite. Ce qui me permet de supposer l’utilisation des sources sacrés en ce lieu géographique particulier: les Leuques y faisaient peut être ce qu’on appelle une Circumambulation dans le sens du levant au couchant. Ce qui sous entend, d’après l’étude du symbolisme de la source, qu’il ne faut pas boire à celle qui est à gauche c’est-à-dire au Nord !



Il est également à noter que le prieuré d'Hérival, avant de partir dans les Vosges pour réaliser la christianisation là-bas, avait peut-être séjourné dans une de ses propriétés à Custine. En effet, Custine possède une maison du nom de "Cour Vichart", or j'ai vu plusieurs façons d'orthographier Vichart: "Wichard, Vichard, Wichart, et Vichart" mais c'est bien de la même personne dont il s'agit. On peut supposer qu'arrivé à Custine, Vichart étudia soigneusement le fonctionnement du soleil avec la géographie des alentours pour en déduire les emplacements des tribus Leuques. Il remarqua la particularité du Val de Lay et de l'emportance païenne que ce système avait aux yeux des Leuques. Il est à noter deux noms de Lieudits : "VREUIL et BREUIL". Les lieux dénommés ainsi ont une fonction bien précise. Tout ce qui est en Breuil est éclairé au couchant au solstice d'été et tout ce qui est en Vreuil est éclairé au levant. Il y a un lieu dit "Le Breuil" juste derrière le Pain de Sucre, en haut à gauche par rapport à l'axe de la Trinité, entre Laître-sous-Amance et Dommartin-sous-Amance. La distance d’Est en Ouest entre deux Breuil est de 18,125 km. Ils ne sont pas sur la même longitude et son décallés d’environ 3 gr.
Il serait intéressant de vérifier si un Vreuil serait éclairé par un soleil couchant au solstice d’hiver.

Le Tlfi nous dit qu’un Breuil est un petit bois clos et marécageux.

Lorsque je suis allé au Pain de sucre pour observer le couchant, voici l’extraordinaire spectacle que j’aperçus derrière la butte Sainte Geneviève dans la vallée de Tomblaine:



Un parallèle interressant est à établir entre la forêt de Broceliande et les lieudits Lorrain. Dans le livre de Jean Markale « Broceliande et l’énigme du Graal » on s’aperçoit que page 144 on retrouve le nom de « Breuil » dans la toponymie Bretonne:

Guy XIV, qui vécut très longtemps, épousa en 1451 une fille de la famille de Rohan, laquelle famille se prétendait issue du mythique Khonan Mériadek, premier chef Breton à avoir émigré en Armorique. Il reprit à son compte les localisations de lieux arthuriens dans la forêt et fit écrire une nouvelle version du Roman de Ponthus en hommage à sa nouvelle épouse. Et surtout, vers 1467, il fit rédiger une étonnante charte que l’on connaît sous le titre d’Usements, coutumes, droits, privilèges et décorations de la forêt de Brécilien. En effet, dans cette charte le merveilleux s’y présente au quotidien. Ainsi en est-il à l’article 2, intitulé: « De la décoration de la forêt de Brécilien et des merveilles qui y sont connues ». Il y est en effet question de Breuil au Seigneur, où ne vivent et ne peuvent vivre bêtes venimeuses, ni mouches. Une quelconque bête venimeuse qui y est portée meurt immédiatement. Près de ce Breuil au Seigneur, est un autre Breuil appelé le Breuil de Bellanton, et tout près encore est une fontaine de Bellanton, près de laquelle fontaine le bon chevalier Ponthus fit ses armes. Joignant la dite fontaine, il y a une grosse pierre qu’on nomme le Perron de Bellanton et toutes les fois que le seigneur de Montfort vient à ladite fontaine et de l’eau d’icelle arrose et mouille le perron, quelle que soit la chaleur, et le temps assuré contre le pluie, de quelque part que soit le vent, et alors que chacun pourrait dire que le temps ne serait aucunement disposé à la pluie, tôt et en peu d’espace de temps, aucune fois plus tôt que le dit seigneur aura pu reggagner son château de Comper, autrefois plus tard, mais avant la fin du jour, il pleut au pays si abondamment que la terre et les lieux étant en icelle en sont arrosés et beaucoup leur profite.

On peut supposer également que suite à la mort d'Eugibald, Vichart vint se retirer en cette maison de Custine. Custine fait partie elle-même d'un Val, celui de Faulx. La particularité du Val de Faulx est qu'il soit horizontale et non verticale comme ceux du Val de Lay, du Val de Passey et du Val des Nonnes. Ceci m'amène à en conclure que ces Val horizontaux n'avaient pas la même fonction que les verticaux. En étudiant le symbolisme de la Corne (comme nous le verrons au dossier du "Chaudron"), j'ai découvert qu'il était surtout rattaché à la Lune. En effet, au-dessus du Val Saint Barthélémy, avec le plateau de la Fourasse, on a une immense corne appartenant à un dieu Gaulois à tête de taureau, Mithra. Un observateur se déplaçant à l'intérieur du Val Saint Barthélémy au solstice d’été, en allant vers le fond, vers 22 h verra la Lune se déplacer avec lui en haut à gauche suivant la corne de Mithra du début à la fin. Le phénomène est identique au Val de Faulx. La Lune, pour le voyageur qui pénètre dans le Val, la verra le suivre en haut à droite en suivant la corne de Kernunos , autrement dit le Grand Couronné qui ressemble à un gigantesque daim. Dans les deux cas, pendant la nuit, la Lune va parcourir le passage au-dessus du Val pour se coucher de l'autre côté.

Le 9 Aout 1997, à la Saint Amour, je suis allé au Val Saint Barthélémy, la lune était illuminé de son quartier Gauche, elle était très basse et éclairait uniquement le fond du Val. Le comportement est donc différent hors du solstice. Mais toutefois, on a bien un endroit qui est toujours éclairé dans le Val: le fond ! Les Leuques qui ne se déplaçaient uniquement qu'en ligne droite, en faisaient donc de même la nuit pour passer d'un plateau à un autre par ces étranges couloirs éclairés en permanence par la lune, sauf par temps couvert bien entendu.

Le 18 octobre 1997, nous sommes allés avec Laurence nous promener au parc du château de Champigneulles. Il était 18 h. Le soleil éclairait le parc d’un couchant magique et spontueux. Je compris alors qu’à ce moment, le soleil se couchait au fond du Val Saint Barthélémy, chose qu’immédiatement, nous allions vérifier avec ma femme et mes enfants.

Nous pouvons enfin conclure sur le fontionnement de certains Vals particuliers en Lorraine avec le soleil en faisant à nouveau un parallèle avec l’oeuvre de Jean Markale qui était si attaché à son « Val sans retour » et la signification de cette toponymie:

Le soleil, en fin de cycle, c’est-à-dire peu de temps avant le premier Novembre, va mourir au fond du Val, c’est donc bien un Val sans retour du Soleil puisque en aucun cas, il ne peut en ressortir au zénith comme le Val de Lay-Saint-Christophe. C’est la différence entre un Val horizontale et un Val vertical.

Je pense qu'une intelligence unique, bien avant l'histoire d'Hérival, a imaginé l'oeuvre de la Sainte Croix de Lorraine. Le but à atteindre étant que l'ensemble des Eglises reliées par une ligne imaginaire devaient former une gigantesque Croix du Christ. Cette personne arriva en territoire Leuques et eut un choc terrible: elle fut confrontée à un peuple vivant d'une spiritualité très proche du christianisme, et proche à un tel point que ce système en provoqua une jalousie et une colère extrême. Comment des païens avaient pu réaliser cela ? Seul le diable en avait pu être à l'origine ! Tout devait être détruit, brûler, raser et remplacer par une nouvelle implantation géographique représentant la souveraineté suprême du christianisme, la Croix et non le triangle isocèle. Les personnes qui étaient à ses ordres vivaient tous comme des ermites. Ils furent tous assassinés sous l'ordre de cette même mystérieuse personnalité après avoir achever dans la région qui leur avait été attribuée, leurs petites croix. Il s'agit de Saint Euchaire, Saint Elophe, Sainte Libaire et certainement d'autres à déterminer. Beaucoup plus tard, j’apprendrais que ces saint étaient au service de Saint Colomban, qu’ils étaient tous originaires d’Irlande.
Ensuite les travaux de christianisation et d'implantation à réaliser à l'intérieur d'une immense croix contenant toutes les autres durèrent plusieurs siècles. J'estime ce temps à environ cinq cent ans.
On comprend mieux maintenant l'importance capitale qu'a joué le prieuré d'Hérival dans la christianisation du territoire des Leuques. Il est sans doute à la base de la réalisation finale de l'implantation géographique des villages Lorrains. Mais aussi et surtout, le prieuré d'Hérival est à l'origine de l'implantation des villages dans les Vosges et notamment au Val d'Ajol. Ce tout petit ordre monastique était établi aux quatre coins de la Lorraine et dépendait du plus puissant, l'ordre des Prémontrés. Sans le dévouement extrême d'Eugibald, la Croix des Vosges n'existerait pas. La tâche était tellement gigantesque qu'en coordonnant toutes les démarches que devaient entreprendre les différents ordres monastiques à la fin de cette épopée Christique, Eugibald en oublia de s'occuper de son enveloppe charnelle. Maintenant à propos des archives d'Hérival disparues ou dissimulées encore aujourd'hui, certainement au Vatican, on peut très facilement deviner de quoi ils traitaient: des démarches effectuées et à effectuer, des tribus rencontrées et des différentes cités, de leur fonctionnement, des croyances établies à remplacer, de l'alignement particulier à donner aux églises pour dissimuler les gigantesques Dieux païens représentés par les plaines et plateaux Lorrains ; des sept collines sacrées et de leur fonctionnement à faire oublier aux Leuques ; du fonctionnement des Vals ; d'un repertoir de toutes les pratiques et cultes païens à christianiser ; des légendes inventées et d'une armée de saints pour les remplacer ; et tout un millier de petites choses nécessaires à l'accomplissement du but final, en un mot, une véritable méthodologie d'endoctrinement prévoyant toutes les étapes une par une, de la destruction totale par le feu et le sang de toute trace païenne, la solution finale d'un effacement de toutes les croyances, toutes les connaissances acquises par un peuple unique en son genre de la mémoire de l'humanité, le peuple des sculpteurs de plaines et plateaux ! Le Peuple Lumière qui implantait géographiquement par triangulation ses cités au levant, zénith et couchant ! Exactement comme Dieu intervient sur l'humanité! (voir le dossier Sion) A l'heure où l'on ose affirmer que des civilisations comme celle de l'Egypte existait pendant que les Gaulois végétaient et vivaient comme des sauvages dans les forêts, c'est tout un immonde mensonge qu'il me faut rétablir. Le peuple des Leuques était d'une avancée technologique incroyable sur toutes les autres tribus et Jules César le savait. C'est la raison pour laquelle il a été clément avec eux en leur laissant leurs croyances, il les a traité d'égale à égale pour les mettre de son côté afin de mieux les asservir par la suite.

Le Lever des Trois Soleil

Le troisième élèment pour comprendre en intégralité le fonctionnement de la Croix de Lorraine est une légende liée à la Trinité :

Le lever des Trois Soleils :

Autrefois, les habitants de Remiremont se rendaient, le jour de la Trinité , à la Croix-Théot (aujourd'hui: Croix Notre-Dame), à la limite de la forêt d'Hérival, pour y voir le lever des Trois Soleils. La tradition rapporte que les personnes qui voulaient jouir de ce fabuleux spectacle du lever de trois soleils à la fois, devaient, de grands matin, aller au sommet de la plus haute montagne des environs... mais il fallait être en état de grâce. Ce culte solaire est une survivance d'une très ancienne division de la journée en trois ou quatre moments: LEVANT, ZENITH, COUCHANT, NUIT. Pour parvenir à la croix Notre-Dame, il suffit de sortir de Remiremont par le sud par la D23, puis d'emprunter la D57 en direction de la forêt d'Hérival (7 km au sud de Remiremont). La croix se trouve à la lisière de la forêt ; la route qui quitte la D57 pour pénétrer dans la forêt passe juste devant.

Cette légende correspond à un phénomène connu des astronomes. J’ai passé plusieurs années à l’étudier. Il s'agit d'une illusion d'optique simulant l'apparition de 3 soleils. Il faut noter que le lieu d’observation se trouve à la limite de la forêt d’Hérival car autrefois il existait un prieuré dans cette forêt.
Lors de la christianisation, les moines d'Hérival ont été confronté à ce culte des trois soleils (levant, zenith, couchant) qu'ils remplacèrent par la Sainte Trinité (le père, le fils et le Saint Esprit). Ce point d'observation très particulier des hauteurs d'Hérival était un ennuis pour moi car cela sous-entendait d’aller vérifier la légende de bon matin dans les Vosges.
Comme le soleil se lève partout en Lorraine, j’en ai conclu que l’on n’était peut être pas obligé d’aller à Hérival pour observer ce phénomène optique et que forcément, de chez nous on devait voir la même chose puisque notre longitude est également sur le 48°. Mes premières recherches ont consistées à retrouver une hauteur prêt de Nancy pour observer le phénomène.
C’est tout naturellement vers la butte Sainte Geneviève que je me suis orienté car en étant déjà aller sur place, j’avais remarqué que côté Dommartemont au pied du plateau de Malzéville se trouvait un lieu dit appelé TRINITÉ.

Il faut se positionner au point O (le centre de la butte) qui n'est plus précisé sur les cartes IGN d’ aujourd'hui. On ne le trouve que sur les vieilles cartes IGN du début du siècle ! Ensuite, prendre sa boussole, dans la direction de l'EST, viser un angle de 60° à gauche par rapport au SUD et l'on a l'exacte direction du lever du soleil le jour de la Trinité. Cette angle m’a été donné uniquement par l'observation du phénomène.

Trinité (en latin, trinitas) Le concept de la Trinité occupe une place centrale dans la théologie chrétienne. Il ne faut pas le confondre avec celui de triade. Il s’agit ici en effet du dogme de l’unité divine se manifestant sous trois formes personnelles et elles-mêmes uniques quoique essentiellement identiques - Dieu le Père, le Fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit. Les symboles de la Trinité chrétienne sont le triangle équilatéral ; le trèfle à trois feuilles (que l’on retrouve parfaitement dans le tracé de la Croix de Lorraine); un ensemble comportant un trône (puissance), un livre (intelligence), une colombe (amour) ; une croix, avec le Père au sommet, le Fils au milieu, la colombe du Saint-Esprit à la base ; trois cercles enlacés, signifiant leur commune infinité ; un groupe de trois anges, de même taille, rappelant l'apparition à Abraham, sous le chêne de Mambré.

Le Temple

Voyons ce qu’est exactement un Temple. Nous ferons une première approche du problème correspondant aux dimensions d’un Temple en apprenant qu’il se mesure en unités bibliques et non en kilomètre. Nous effectuerons les calculs définitifs pour en tirer ensuite les conclusions qui s’imposent.

DÉFINITION DU TEMPLE

Le Temple symbolise le chemin qui mène de l'Occident à l'Orient, c'est-à-dire vers la lumière. C'est le lieu sacré, symbolique. Interrogé sur les dimensions du Temple le Maçon doit toujours répondre: sa longueur va de l'Occident à l'Orient, sa largeur du Septentrion au Midi, sa hauteur du Nadir au Zénith. Le Temple étant une image du cosmos, ses dimensions ne peuvent être définies. Le plafond du Temple est en forme de voûte constellée: il représente le ciel nocturne, avec sa multitude d'étoiles visibles. A l'Orient, derrière le siège du Vénérable, apparaît le Delta lumineux: triangle avec un oeil au milieu, l'oeil divin. C’est ce qu’on appelle la main de Dieu !




Sa longueur va de l'Ouest couchant à l'Est levant sa largeur du Nord au Sud, sa hauteur du point imaginaire de la sphère céleste situé à la verticale sous l'observateur va jusqu'au point où la verticale du lieu rencontre la sphère céleste, au-dessus de l'horizon.
« Derrière le siège du vénérable se trouve le delta lumineux », hors ce fameux delta lumineux existe bel et bien devant Nancy ! Après une longue étude d’une carte IGN de 1911, je me suis aperçu que le plateau de Malzeville dessinait avec les deux autres plateaux de Haye et du Grand Couronné une figure très connue en astronomie. La figure est formée par les lignes tracées depuis les points de visés suivants:

- Du bois du Molmont à Frouard au du pts d'aér. du bois de Faulx à Bouxières-aux-Dames,
- Du lieu dit "La Gueule d'Enfer" à Pompey au centre de la butte Ste-Geneviève à Malzeville,
- Du Fort de Frouard au lieu dit "le bezelu" de Lay-St-Christophe, - Du bois du Molmont à la butte Ste-Geneviève à Malzeville,
- Du pts d'aér. du bois de Faulx à la butte Ste-Geneviève à Malzeville,
- De l'ancienne mine de fer de Champigneulles au pts d'aer. du bois de Faulx,

On obtient au centre une analemme, et un triangle équilatérale au-dessus du delta que forme la Meurthe (le delta lumineux) défini par le prè Grier, le Prè Muletier, le Grand Saussis, les Quinze Fauchés, le Grand Près et la brasserie de Champigneulles (description du paysage en 1911 !). Ce lieu le matin, vers environ 9h est d'une luminosité extraordinaire. L'oeil divin ainsi, serait au milieu.

Le Delta Lumineux



Au lever de soleil des équinoxes, vu de Frouard, le soleil se lève perpendiculairement à ce delta et la lumière est alors d’une très grande luminosité.

Analemme : Si on photographie la course du soleil à la même heure pendant quarante-cinq matins répartis sur une année à 8h30, on obtient une figure en forme de huit révèlant l'inclinaison de l'axe de la Terre appelée analemme. Les points le plus haut et le plus bas marquent les solstices (le plus haut: Juin ; le croisement du milieu: aout ; le plus bas: décembre), et, parce que l'orbite de la Terre autour du soleil est elliptique, les trajectoires aller et retour ne se croisent pas aux équinoxes, mais en avril et en août.



Voici la carte IGN de 1911. Observez le tracé au crayon de papier correspondant à l’analemme. Elle est tracé dans les plateaux du Grand Couronné, du plateau de Haye, et de la butte Sainte Geneviève par des points de culminations à égale distance :



Il se trouve que le plateau de Malzéville soit en fait l’exact projection de l’analemme sur le sol. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
Notre tribus autrefois, du temps des Celtes, s’appelait les Leuques, (les Loups). Or le plateau de Malzéville vu d’avion a une forme en tête de Loup dont la gueule est orienté ouverte en face du delta lumineux : ainsi le soleil rentre dans le gueule du loup.

CALCUL DES DIMENSIONS DU TEMPLE

Pour découvrir cette distance d’une extrême importance, je listerai toutes mes démarches avant d’en arriver à la valeur exacte. Une première idée était de calculer cette distance par estimation avec ce que j’en savais sur le parcour du soleil entre le levant et le couchant. Le soleil se levant à Tomblaine et se couchant derrière le Mont Saint Michel, je considerai cette distance comme étant proche de la vérité. Or, je ne sais pas pourquoi, je me suis détourné de cette constatation et voici le premier calcul que j’effectuai:

La distance du Temple se calculera de Tomblaine carte IGN 3415 OUEST Nancy, derrière le Bois de Saulxure au lieu dit "La Verveau" au "Rieval" où le Mazelin prend sa source au Bois l'Abbé carte IGN 3215 OUEST Tréveray.

dT (cm) = 51,4 + 52,6 + 52,5 + 5,7 (+ 3 ?) = 215 cm
dt (km) = (215 * 1)/4
dtemple = 53,75 km (avec 215 + 3 on trouve 218 cm soit 54,5 km)
53,75 km inférieur à dt inférieur à 54,5
54,5 - 53,75 = 0,75 km
0,75/2 = 0,375
dt corrigé = 0,375 + 53,75 = 54,125 km

Première estimation de la distance du Temple : 54 km
Il serait intéressant d'effectuer la conversion kilomètre - mille biblique

UNITÉS BIBLIQUES

1 coudée = 50 cm
1 brasse = 2 m
1 stade = 185 m
1 mille = 1,5 km

Nous choisirons le mille: dt = 54/1,5 = 36 milles

Cette distance est très proche des 40 milles supposés car 40 est le chiffre de La Trinité. Alors où est donc l'erreur ? Sur les cartes IGN, le centre du Temple est situé exactement au centre de Toul. Il est très facile désormais de trouver exactement les points du levant et du couchant en donnant 20 milles à gauche et 20 milles à droite. 20 milles -> 30 km -> 120 cm à droite et à gauche du centre à Toul

Et nous trouvons pour le couchant un point exact appelé Croix de Saint Gengoult ; pour le levant, nous trouvons Cerville, autrefois Cercueil, le cercueil du soleil
Remarquons le lieu dit "Cercoeur" qui est de construction récente.

CONCLUSIONS SUR LES CALCULS

* Nous pouvons conclure, en arrondissant les chiffres, que la distance d’un Temple entre le levant et le couchant est de 18 milles bibliques, soit 36 milles pour deux Temples. Ce qui me permet d’affirmer que ma première démarche était bonne mais qu’il s’agissait de la distance entre deux temples qui avait été calculée ! J’étais persuadé qu’il fallait trouver 40, mais 40 est le chiffre du châtiment, cela ne pouvait en aucun cas être ce nombre ! Dans le dictionnaire des symboles, dont nous citons le texte en entier plus loin, 36 est le nombre du ciel ! Ce qui explique le pourquoi de son symbolisme. Ce qui est interressant, ce sont les progressions 72, 108, etc. que le texte indique. 72/2 = 36 108/3 = 36


72 est le nombre de la terre, 108 celui de l’homme: ciel + terre = homme
36 + 72 = 108 ! Ce qui correspond à la Triade du Saint Esprit.



[(72/2) ; (108/2)] sont les coordonnées de la Jérusalem célestes soit à [2T ; 3T]

2T en X ce qui donne 36 milles soit 36 * 1,5 = 54 km de Largeur
3T en Y ce qui donne 54 milles soit 54 * 1,5 = 81 km de Hauteur (80, 55 km sans arrondir)

Nous avons désormais la valeur de la hauteur où se trouve la Jérusalem Céleste. Pour découvrir à quoi correspond cette hauteur, il faut étudier la structure de l’atmosphère afin d’en déduire ce qu’il y a à cette distance.

* Calcul de la surface d’un Temple:

(26,85 / 2)* tan(60°) = 23,25278209 km de hauteur

S(T) = Base * hauteur = 26,85 * 23,25278209 = 624,3371992 km 2

* Calcul du volume d’un Temple:

V(T) = 1/3 S(T) * hauteur = 1/3 * 624,3371992 * 23,25278209 = 4839,19228 Km3

* La plus petit division d’un temple se trouve encore aujourd’hui dessiné au Bois du Chanois au-dessus de Bouxières-aux-Dames. La base du triangle est de 1,2 cm et l’hauteur de 1 cm ce qui correspond à 0,3 km pour la base et 0,25 km pour l’hauteur. Le triangle étant isocèle, on peut calculer présicément se hauteur par (0,3/2)* tan(60°) = 0,259807621 km.

Calcul de la surface de la plus petite division d’un temple:

S(t) = Base * hauteur = 0,3 * 0,259807621 = 0,077942286 km 2

Calcul du volume de la plus petite division d’un temple:

V(t) = 1/3 Surface * hauteur = (1/3) * 0,077942286 * 0,259807621 = 0,006749999 km3

* 1 T = 26,85 km de long d’où dans 1 T on trouve 26,85 / 0,3 = 89,5 t (t = petit temple)


STRUCTURE DE L’ATMOSPHÈRE

0 à 15 km: TROPOSPHERE
15 à 50 km: STRATOSPHERE
50 à 80 km: MESOSPHERE
80 à 500 km: THERMOSPHERE
500 à l’infini: EXOSPHERE

L’étude du symbolisme de 36 nous permet de conclure que la limite entre le ciel et la terre, la Jérusalem céleste, demeure de Dieu est à 80 km d’altitude, altitude qui est effectivement la limite entre la mésosphère et la thermosphère.



A la hauteur de 80 km, on trouve une bande luminescente qui fait partie d’une série de zones conductrices appelées ionosphère qui s’étendent entre 80 km et 300 km d’altitude. Ces couches électromagnétiques au nombre de quatre influencent fortement les transmissions radio à longue distance. Les atomes excités de l’ionosphère émettent aussi une faible luminescence, qui empêche la nuit d’être d’un noir d’encre. Aux pôles, les particules du vent solaire, perturbant l’ionosphère, provoquent le flamboiement des aurores boréales et australes.



LA MESOSPHÈRE

Quand la mésosphère est à son degré le plus frois, il s’y forme, au-dessus des hautes latitudes, des nuages qui n’ont rien de commun avec ceux de notre troposphère. On les appelle nuages noctiligineux car ils sont seulement visibles, encore illuminés par le soleil, dans le ciel noir après le crépuscule. Leur draperie argentée à environ 80 kilomètres de la terre, au niveau de la mésopause, la zone la plus froide de toute l’atmosphère, où la température peut descendre jusqu’à – 140 °C. Des fusées ont prélevé des échantillons de ces nuages, mais leur composition demeure imprécise: certains les croient faits de poussières microscopiques provenant de météorites, de comètes ou de volcans ; d’autres pensent que cette poussière ne sert que de noyaux à des cristaux de glace mais l’objection à cette hypothèse tient au fait qu’il existe très peu de vapeur d’eau à ces altitudes.



La demeure de Dieu est peut être située sur une bande lumineuse où l’on peut apercevoir très rarement sa présence par des nuages qui se forment cinq fois plus haut que tous les autres, ne sont perceptibles qu’illuminés par le soleil après le coucher, c’est-à-dire la nuit.

Excentricité du coeur

* Pour aller plus loin dans l’explication du fonctionnement de la Croix de Lorraine, je suis obligé de faire intervenir la notion d’excentricité du coeur. Il faut savoir ce qu’est une excentrique pour comprendre le fonctionnement d’une cardioïde qui tourne sur elle-même. Voici le document mathématique correspondant tiré de l’Encyclopédie Larousse des Mots et des Choses (1900) :

Transversale :

Qui passe, qui coupe en travers: Raie transversale. Ligne droite qui en coupe plusieurs autres. En géométrie, ce nom a été donné à toute droite rencontrant les trois côtés d’un triangle ou leurs prolongements. La théorie des transversales, très ancienne d’ailleurs, a donné lieu à des applications d’une remarquable simplicité. Elle repose sur la convention suivante. Soit la transversale abc (fig. 1): on convient de donner des signes à chacun des segments formés sur chaque côté, en prenant pour origines de ces segments les points a, b, c. Les segments relatifs à un même côté sont donc de signes contraires ou de même signe, suivant que le point de rencontre de la transversale avec ce côté est sur lui-même ou sur son prolongement.

Théorème de Ménélaüs:

Quand un triangle ABC (fig. 1) est coupé par une transversale abc, on a entre les segments déterminés sur les côtés, la relation:




(1) (aB/aC) * (bC/bA)*(cA/cB) = + 1

en convenant de considérer aB comme positif et Ba comme négatif. En effet, en menant CD parallèle à AB on a, dans les triangles semblables acD, aBc:

(aB/aC) = (cB/Dc)

et dans les triangles semblables bCD, bcA:

(bC/bA) = (DC/cA)

et en multipliant les deux proportions membre à membre:

(aB/aC) * (bC/bA) = (cB/DC) * (DC/cA) = (cB/cA)

ou en valeur absolue:

(aB/aC) * (bC/bA) * (cA/cC) = 1

Quant au signe, il suffit de remarquer qu’il ne peut se présenter que deux cas: ou bien la transversale coupe deux côtés et le prolongement de l’autre, et alors deux des rapports sont négatifs et le troisième positif, ou bien la transversale coupe les prolongements des trois côtés et les trois rapports sont positifs: de toute façons, le produit est positif.

Réciproquement. - Si sur les trois côtés d’un triangle, considérés comme indéfinis, on prend trois points a, b, c (fig. 1), tels que la relation (1) soit vérifiée, les points a, b, c sont en ligne droite. Ce théorème peut s’employer toutes les fois que l’on veut démontrer que trois points sont en ligne droite. On peut l’appliquer, en particulier, pour démontrer la propriété de la bissectrice d’un angle d’un triangle:

La bissectrice d’un angle partage le côté opposé en deux segments proportionnels aux côtés adjacents.

En effet, si la transversale abc (fig. 1) est perpendiculaire à la bissectrice de l’angle C, le triangle Cba est isocèle, et les côtés aC et bC sont égaux en valeur absolue ; d’ailleurs, ils ont le même signe, d’après nos conventions ; la relation (1) devient donc:

(cA/cB) = (bA/aB) ou (cA/cB) = (CA/CB)

si on suppose que la transversale soit la bissectrice elle-même.

Transversale réciproques:




La notion des transversales réciproques est utilisée pour construire facilement et géométriquement la tangente en un point de certaines courbes algébriques. Considérons en particulier la strophoïde:



cette courbe est engendrée de la manière suivante: par l’extrémité A (fig. 3) du diamètre AA’ d’un cercle O, on mène un rayon vecteur AD sur lequel on prend à chaque instant AI = CD. La courbe décrite par le point I est la strophoïde. Pour construire la tangente à cette courbe au point I, menons un rayon vecteur infiniment voisin AC’D’: le point I’ tel que AI’ = C’D’ est un point de la strophoïde. Nous pouvons remarquer que les droites II’K et CC’K’ sont des transversales réciproques par rapport au triangle ADD’, puisque les points C’ et I’, C et I sont symétriques par rapport aux milieux des côtés AD’, AD. Supposons que la droite AD’ se rapproche indéfiniment de AD, I’ vient en I, la sécante II’ devient la tangente à la strophoïde en I, et DD’ devient la tangente au cercle au point D: la propriété précédente subsiste et le point H (fig. 4) est symétrique du point H’ par rapport au point D.



Donc, pour mener la tangente en un point de la strophoïde, on mène le rayon vecteur de ce point de rencontre D avec le cercle, on mène la tangente au cercle DH’: le symétrique H du point H’ détermine avec le point I de la courbe considérée la tangente demandée.

La même construction s’applique d’une manière analogue pour la plupart des coubes remarquables étudiées dans la géométrie analytique.

* Ainsi, le Soleil, en tournant autour de la Terre, trace non seulement un coeur autour du centre sur la Terre mais en plus trace à l’intérieur du coeur une strophoïde ! Pour comprendre ce qu’est une strophoïde, il faut savoir ce qu’est une Transversale. Nous trouverons l’explication de la transversale dans l’Encyclopédie des Mots et des Choses de Larousse (1900) :

Excentrique :

Se dit de deux cercles dont l’un est contenu dans l’autre et qui n’ont pas le même centre, l’opposé est concentrique. - Sm. Un excentrique. Dans la première hypothèse d’Hipparque, le cercle qu’une planète, le soleil, la Lune, aurait décrit autour de la Terre sans que celle-ci en occupât le centre. - On sait que la seconde hypothèse d’Hipparque fut celle du déférent et de l’épicycle. Tout mandrin à l’aide duquel la pièce à travailler peut être placée sur le tour en l’air de manière que le centre de cette pièce ne coïncide pas avec l’axe du tour. Organe employé dans les machines pour transformer un mouvement circulaire continu en un mouvement rectiligne alternatif. Il se compose d’un disque plein ou évidé, monté perpendiculairement à l’axe d’un arbre tournant, axe qui n’en occupe pas le centre de figure. Il résulte de cette position de l’axe que, pendant que le disque tourne, les points successifs de son contour ne sont pas également éloignés du centre de rotation, et qu’en agissant à la façon d’une came à l’extrémité de la pièce rectiligne, ils peuvent la déplacer dans le sens de la longueur. En donnant au disque un contour convenable, on communique à la pièce rectiligne ou barre qu’il s’agit de faire mouvoir le mouvement alternatif que l’on désire.




Par exemple, le point O (fig. 2) étant en projection de l’axe de l’arbre tournant, si l’on donne au disque un contour tel que AMCM’ et si l’arbre tournant est animé d’un mouvement uniforme, ce disque, en pressant successivement sur les galets saillants G et G’, imprimera à la barre verticale TT’, qui les portes et qui passe dans des glissières, un mouvement alternatif uniforme. Un excentrique de ce genre jouit de la propriété que toutes les cordes telles que MM’ menées par le centre O de rotation sont d’égale longueur. Cette sorte d’organe a reçu le nom d’excentrique à cause de la position du point O dans la surface du disque. L’excentrique dont il vient d’être question s’appelle excentrique en coeur ou courbe en coeur et est celui que l’on emploie d’ordinaire pour transformer un mouvement circulaire uniforme en un mouvement de va-et-vient alternatif.




Voici comment on le trace: Soit AB (fig.3), la course que doit exécuter la tige mue par l’excentrique, course qui s’effectue de B en A et de A en B ; soit en même temps O la projection de l’axe de l’arbre tournant: pour construire par points le contour de l’excentrique, on partage AB en un certain nombre de parties égales, en huit par exemple. Puis du point O, avec OB pour rayon, on décrit une circonférence dont on partage aussi chaque moitié en huit parties égales, et l’on trace les droites O1, O2, O3, O4, etc., que l’on prolonge suffisammen en dehors de la circonférence. Cela fait, du point O comme centre, avec la distance de ce point au point 1 de AB on décrit l’arc de cercle MM’ terminé à la rencontre des prolongements des rayons O1 et O1’. Les deux points M et M’ ainsi déterminés appartiennent au contour de l’excentrique. Ensuite, du point O comme centre, avec la distance de ce point à la division 2 de AB on décrit l’arc de cercle NN’ terminé à la rencontre des rayons O2 et O2’ prolongés. On a ainsi deux nouveaux points N et N’ de la courbe. On répète cette construction pour chacune des divisions de la droite AB. En faisant passer une courbe continue par les points B, M, N, etc., et B, M’, N’, etc., on obtient le contour de l’excentrique avec d’autant plus d’exactitude que l’on a pris un plus grand nombre de points de division. Ce contour est une spirale d’Archimède, qui a pour axe la droite BD, et dont les deux moitiés sont symétriques par rapport à BD. Si l’on suppose que l’excentrique tourne de droite à gauche, lorsque le rayon OM sera venu se confondre avec une portion de AB, l’extrémité B de AB aura été repoussée jusqu’au point 1 ; quand ON aura pris la position O2, cette même extrémité B se trouvera à la deuxième division de AB, et ainsi de suite. Quand le rayon OD aura pris la position OA, le mouvement se continuant, la barre dont AB figure l’axe reviendra de A vers B. Ces deux mouvements s’exécuteront d’une manière uniforme puisqu’on suppose que le mouvement de l’arbre tournant est lui-même uniforme.

Pour faire mouvoir un piston P (fig. 4.) dans l’intérieur d’un corps de pompe, on peut faire agir la tige HM de ce piston un excentrique circulaire tournant autour du point O.



Cet excentrique est un cercle de rayon CA entouré d’un anneau concentrique CA’ dans l’intérieur duquel il peut glisser. A l’anneau sont fixées deux tiges TM et T’M reliées en M avec la tige du piston. Si l’on suppose que le disque commence à se mouvoir en s’avançant du point A vers la droite, son centre C’ décrira la circonférence CDEF et lorsqu’il sera parvenu en D, le diamètre AB aura pris la position ab ; par conséquent le point M de la tige du piston sera venu prendre la position M’’. La rotation continuant, le centre du disque parcourra la demi-circonférence BFC, et le point M de la tige du piston se mouvra de M’ en M. La distance MM’ sera donc la course du piston.

On peut donner aux excentriques d’autres formes que la forme en coeur et la forme circulaire. Souvent leur contour est un triangle curviligne qui tourne dans un cadre et imprime à celui-ci un mouvement rectiligne de va-et-vient.

(excentrique), sf. Dans le langage des anciens astronomes, la distance du centre de la Terre au centre du cercle que, suivant une première hypothèse d’Hipparque, ils supposaient décrit d’un mouvement unique par une planète, par le Soleil, la Lune. Ayant constaté la variation de la vitesse angulaire apparente de ces astres, pour expliquer cette variation, Hipparque admit que chaque astre décrivait autour de la Terre un cercle dont celle-ci n’occupait point le centre, cercle auquel il donna le nom d’excentrique. Dès lors on appela excentricité la distance OT du centre O de l’excentrique E du soleil S, par exemple, au centre T de la Terre.



En géomètrie, on appelle excentricité le rapport de la distance focale FF’ au grand axe AB. (V. Ellipse) En terme d’astronomie moderne, l’excentricité de l’orbite d’une planète, le rapport de l’excentricité de l’orbite elliptique de cette planète au demi grand axe de cette même orbite, ou ce qui revient au même, la distance du centre de l’orbite à l’un des foyers, exprimée en prenant pour unité le demi grand axe. L’excentricité des orbites planètaires est généralement très faible ; celle de l’orbite de la Terre est de 0,01679. La planète dont l’orbite possède la plus grande excentricité est Junon, pour laquelle cette excentricité à une valeur de 0,25608. Variation dans la largeur d’une ou de plusieurs des couches ligneuses qui entourent la moelle d’un arbre dicotylédone et par l’effet de laquelle cette moelle n’est point placée dans l’axe idéal de la tige, mais sur le côté de celui-ci. Etat d’un point d’un endroit très éloigné du centre ou milieu de la localité de cette objet dont il fait partie : La grande excentricité des faubourgs d’un ville. La singularité, la bizarrerie du caractère, des manières, du langage d’une personne : Se rendre ridicule par ses excentricité. (Néol.) - Gr. Excentricité, dans le sens de bizarrerie, est un emprunt récemment fait à la langue anglaise.

Tout ceci nous permet de conclure que pour un observateur positionner à un centre qui est le point exact où le soleil se lève, celui-ci décrit un mouvement excentrique et ce mouvement trace une courbe qui est une cardioïde et non une ellipse.
On peut donner aux excentriques d’autres formes que la forme en coeur et la forme circulaire. Souvent leur contour est un triangle curviligne qui tourne dans un cadre et imprime à celui-ci un mouvement rectiligne de va-et-vient.

En lisant les explications mathématiques de la transversale et d’une excentrique nous apprenons qu’avec cette association de courbes, on transforme un mouvement rotatif en mouvement de va-et-vient vertical ! Les moteurs à piston sont à base de ce principe ! Il y a donc un mouvement de va-et-vient verticale invisible entre la Terre et le ciel au centre du coeur qu’est l’omphalos. Qui permet cette échange ? C’est notre bon vieux Soleil ! C’est donc lui qui initie. Le coeur semble permettre en plus de déterminer les équinoxes et les changements de saisons.

Cette strophoïde donne le dessin de la fameuse Goutte ! On peut retrouver sa présence dans les lieudits comme: la Goutte, le bois de la goutte, Algoutte, Omégoutte, etc( qui peuvent aussi être de petits ruisseaux). Le soleil est donc la tangente à la strophoïde. Voici l’explication finale du principe de la Croix de Lorraine:



* On retrouve ainsi la svastika qui est définie par les quatre points cardinaux. Il y a bien rotation autour de l’axe de Sion qui est un centre du monde, une vacuité. L’explication de ce point centrale nous est donné par la civilisation indo-européenne avec le mot bindu.

* Par le phénomène du lever des 3 soleils, on obtient l’explication du triscèle des civilisations mégalithiques.

* Comme je l’ai expliqué dans l’introduction générale, nous n’avons pas de définition du symbolisme de la goutte. On sait qu’on la retrouve dans la Bible:

Cantique 5: 2. J'étais endormie, mais mon coeur veillait... C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe: Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.
Deuteronome 32: 2 Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d'eau sur l'herbe!
Esaie 40: 15 Voici, les nations sont comme une goutte d'un seau, Elles sont comme de la poussière sur une balance; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s'envole.
Job 36: 27 Il attire à lui les gouttes d'eau, Il les réduit en vapeur et forme la pluie;
Job 38: 28 La pluie a-t-elle un père? Qui fait naître les gouttes de la rosée?
Michee 5: 7. (5:6) Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux Comme une rosée qui vient de l'Eternel, Comme des gouttes d'eau sur l'herbe: Elles ne comptent pas sur l'homme, Elles ne dépendent pas des enfants des hommes.

* L’explication se trouve au symbolisme de la perle car les perles sont des portes cardinales. Voyons dans la Bible où se situe le mot perle:

Apocalypse 17: 4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.
Apocalypse 18: 12 cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre,
16 et diront: Malheur! malheur! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles! En une seule heure tant de richesses ont été détruites!
Apocalypse 21: 21 Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent.
Cantique 1: 10 Tes joues sont belles au milieu des colliers, Ton cou est beau au milieu des rangées de perles.
Job 28: 18 Le corail et le cristal ne sont rien auprès d'elle: La sagesse vaut plus que les perles.
Matthieu 07: 6 Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.
Matthieu 13: 45 Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. 46 Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée.
Proverbes 03: 15 Elle est plus précieuse que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix.
Proverbes 08: 11 Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix.
Proverbes 20: 15. Il y a de l'or et beaucoup de perles; Mais les lèvres savantes sont un objet précieux.

Proverbes 23: 31 Ne regarde pas le vin qui paraît d'un beau rouge, Qui fait des perles dans la coupe, Et qui coule aisément.
Proverbes 31: 10. Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles.
1 Thimothee 2: 9. Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux,

* On retrouve donc bien la présence de la goutte sous le symbolisme de la perle au travers des versets de la Bible que sont l’Apocalypse 21, 21 et Matthieu 13, 45,46. Cette présence est une clé servant à retrouver l’explication codée du fonctionnement de la tangente à la strophoïde.


Voici différentes définitions se rapportant à la strophoïde tirés du dictionnaire Grammaticale Napoléon landais:

Strophante: plante de la famille des apocynées.
Strophéens: Surnom que donnaient les anciens à Mercure
Strophies: fête chez les anciens
Strophe : veut dire je tourne ! Lors de la fête de la Strophie le choeur tournait à droite autour de l’autel en chantant la Strophe et à gauche en chantant l’antistrophe.
Antistrophe: qui marque une opposition alternative.

Conclusions:

* La strophoïde signifie “ tourner autour de ”, c’ est une circumambulation céleste.
* La strophoïde symbolise Mercure c’est-à-dire Hermès, c’est donc elle qui initie !

Le dieu Mercure est une courbe, celle que décrit le soleil autour d’un axe tout au long d’une année. Nous retrouverons l’ancienne présence de statue dédiée à Mercure au centre de la butte Sainte Geneviève de Malzéville. Sur cette butte se trouvait un opidum Leuke. Les reliefs de côtes de la butte Sainte Geneviève décrivent exactement une strophoïde ! Et au pied de la colline de Sainte Geneviève se trouve la ville de Tomblaine, mot qui vient de Tomblain le tombeau de Blaine, autrement dit le lieu ou le soleil sort de sont tombeau ! Une médaille avec un soleil dessiné dessus à d’ailleur été trouvé à Tomblaine.



La grande implantation géographique des monuments religieux en Lorraine possède une raison d'être bien plus importante que l'on puisse imaginer. Ormis la gigantesque démesure des travaux qu'il a fallu entreprendre, de la complexité pour réaliser cette alignement que cela entraîne, il faut aller encore plus loin pour comprendre la réelle utilité de cette édifice.

Dans le texte du symbolisme de la croix, on apprend que la croix, dirigée vers les quatre points cardinaux est la base de tous les symboles d'orientation aux différents niveaux de l'exitence de l'homme. L'orientation totale de l'homme exige un triple accord...: l'orientation du sujet animal par rapport à lui-même ; l'orientation spatiale par rapport aux points cardinaux terrestres ; l'orientation céleste enfin par rapport aux points cardinaux célestes. L'orientation spatiale s'articule sur l'axe Est-Ouest, marqué par les levers et couchers du soleil. L'orientation temporelle s'articule sur l'axe de rotation du monde à la fois Sud-Nord et Bas-Haut. La croisée de ces deux axes majeurs réalise la croix d'orientation totale. La concordance en l'homme des deux orientations animale et spatiale le met en résonance avec le monde immanent ; celle des trois orientations animales, spatiales et temporel avec le monde supra-temporel transcendant, par et à travers l'environnement terrestre. Ce qui nous amène à conclure que le dessin d'implantation des Eglises et par la même des villages est donc la projection de la Jérusalem Céleste sur le sol terrestre. Le premier souci des chrétiens en arrivant sur le territoire pour christianiser ce peuple païen était d'orienter correctement les habitations afin que l'homme qui l'habiterait soit en concordance avec le royaume de Dieu. Un point central devait indiquer la position correcte par rapport à l'Est du clocher, c'est pour cette raison que toutes ou presque toutes les Eglises sont orientés de la sorte. Celles qui ne le sont pas comme l’église de Pompey, et qui sont orientées dans le sens inverse, vers le couchant servent peut être à parfaire cette alignement des églises les unes par rapport aux autres. A un clocher d'une église ils ont fait correspondre "une punaise" sur la carte du territoire. Pour ne pas se tromper, ils ont commencé par le quadriller. C'est la mission qu'ont eut les ermites, mendiants et divers saints du début de l'ère chrétienne. Nous verrons au dossier du Tombeau du Soleil la méthode qu’ils ont employé pour quadriller le territoire. Pour qu'ils ne parlent pas, ont les a ensuite assassinés en leur coupant la tête et plus tard, béatifiés en Saint Céphalophore ! Etant donné la complexité de l’œuvre réalisée et du temps très court qui a été mis pour la parfaire, on est en droit de se demander, si avant, il n’existait pas déjà une cartographie païenne du territoire qui aurait permis grandement aux chrétiens de se simplifier la vie en la remplaçant par la Croix.